Smartphone : SFR s’offre le privilège du Nexus Prime
Fruit d’une étroite collaboration entre Samsung et Google, le Nexus Prime, premier smartphone à embarquer Android Ice Cream Sandwich, sera disponible dans quelques semaines, en exclusivité chez SFR, pour 579 euros.
Les surprises d’Ice Cream Sandwich
Bilan, l’ensemble épouse idéalement le creux de la main, pour désormais offrir une expérience immersive instantanée, sans temps de latence.
Et pour cause : l’accès aux notifications ainsi qu’aux principaux paramètres est opérationnel depuis l’écran de veille, sans nécessiter de déverrouillage préalable, par code PIN, glissement tactile ou reconnaissance faciale avec Face Unlock.
En interne, l’interruption de processus fait un retour en force, sur la base d’un système intuitif qui n’est pas sans faire écho à celui de WebOS : un déplacement à l’horizontale supprime l’élément de la liste. En l’occurrence, une application que le mobinaute souhaite fermer.
S’y adjoint un dock situé dans la partie inférieure de l’affichage. Il s’y trouve cinq éléments (dossiers, fichiers, raccourcis) intervertibles à souhait.
Laissé vierge de toute surcouche, l’OS intègre dorénavant un classement des icônes par dossiers. De quoi aérer une interface à 5 volets rapidement envahie par cette kyrielle de nouveaux widgets animés.
Friand du cloud dans une moindre mesure, Ice Cream Sandwich n’en est pas pour autant dépendant.
Il tire simplement parti d’un écosystème connecté qui agrège les contacts, les agendas ou encore les courriels issus des services que sont Windows Live, iCloud ou encore les Google Apps.
Il en résulte un espace centralisé d’agrégation de contenus, plus accessible grâce à une refonte qui privilégie l’aspect visuel, à l’image de ce récent lifting pratiqué sur la messagerie Gmail et le lecteur de flux RSS Reader.
En creusant un peu plus, l’utilisateur est toutefois tôt ou tard confronté à une sévère limitation des services logiciels à disposition.
L’offre se limite à des produits Google, Samsung n’ayant pas daigné contrarier la virginité d’un système d’exploitation tout juste sorti de sa bulle.
Tout au plus SFR fournit-il un pack d’applications dont la désinstallation semble compromise par une implantation directement en ROM.
Peut-être les bidouilleurs y parviendront-ils, grâce à l’une des nombreuses options qui leur sont proposées dans le menu de configuration avancée…