Au-delà de leur châssis résistant aux projections d’eau voire à l’immersion, ils se distinguent parfois avec leurs écrans lumineux, protégés contre les rayures et utilisables avec des gants, leurs boutons physiques programmables ou encore leurs batteries amovibles à charge rapide.
En ciblant les sportifs comme les professionnels du BTP, des transports ou de la santé, les smartphones « waterproof » se sont fait une place sur le marché mobile.
Pour définir leur niveau d’étanchéité, on s’appuie généralement sur la nomenclature officielle de la Commission électrotechnique internationale (IEC) ; en l’occurrence, l’échelle IP, pour « International Protection Marking ».
Le premier chiffre définit la résistance aux particules solides. Au niveau maximal (6), il est considéré qu’aucune poussière ne peut pénétrer dans le smartphone.
C’est le deuxième chiffre qui détaille le niveau de protection face à l’eau : la valeur est de 5 ou 6, respectivement pour des jets de 6,3 mm et 12,5 mm de diamètre. Elle est de 7 pour une résistance à l’immersion temporaire, jusqu’à 30 minutes à 1 m de profondeur ; et de 8 pour une immersion permanente, à une profondeur plus importante.
Illustration chez Crosscall, le spécialiste français des mobiles outdoor. Son smartphone Wild, vendu 159,90 euros TTC, est certifié IP67. Avec son écran 3,5 pouces (480 x 320 pixels), son processeur bicoeur (1 GHz), ses 512 Mo de RAM et ses 4 Go de stockage, il se positionne en entrée de gamme. Le tout sous Android 4.0, dans un châssis de 12,5 mm d’épaisseur pour 134 g, avec connectivité 3G, double SIM et autonomie de 6 h en appel voix.
Autre smartphone 3G chez Crosscall : l’Odyssey+ (249,90 euros), toujours en double SIM, mais en IP68 avec Android 4.3, un écran 4 pouces (800 x 480), un processeur quadricoeur (1,2 GHz), 1 Go de RAM, 4 Go pour le stockage (extensible à 32 Go) et un capteur d’images de 8 mégapixels. L’autonomie est annoncée à 12 heures pour ce smartphone imposant : 255 g et 19 mm.
En tête de catalogue chez Crosscall, le Trekker-X1 (349,90 euros), qui n’est qu’en IP67 et en simple SIM, mais avec la 4G, Android 4.4, un écran 5 pouces (720p) et un APN de 13 mégapixels. Même processeur et même quantité de mémoire vive, mais l’espace de stockage en standard est doublé (8 Go). Le produit reste lourd (238 g) et épais (15 mm), avec 10 h d’autonomie.
L’Odyssey+ et le Trekker-X1 sont déclinés en des packs entreprise avec housse en nylon, kit piéton, chargeur allume-cigare, ainsi qu’un mousqueton faisant aussi office de tournevis pour enlever le cache arrière des smartphones.
Pour le même prix conseillé que le Trekker-X1 (à quelques centimes près), on trouve, chez Caterpillar, le B15Q. Android 4.4 est de la partie avec un écran de 4 pouces (800 x 480), une puce MediaTek 6852M (4 coeurs à 1,3 GHz), 1 Go de RAM, 4 Go de mémoire interne (extensible à 32 Go), un APN de 5 mégapixels et la 3G à 21 Mbit/s. Le châssis de 170 g pour 15 mm est certifié IP67 ; quant à la batterie amovible, elle offre 16 heures d’autonomie en conversation sur réseau UMTS.
Pour 439,90 euros, Caterpillar monte en gamme avec son dernier-né : le S50, toujours en IP67 avec une batterie offrant la même autonomie et un peu plus encombrant (180 g ; 12,7 mm), mais sous Android 4.4, en LTE catégorie 4 (4G à 150 Mbit/s), avec une puce Snapdragon 400 (4 coeurs à 1,2 GHz), 2 Go de RAM et 8 Go de stockage (extensible à 64 Go). L’écran de 4,7 pouces (720p) est doté d’une technologie qui gère les doigts mouillés.
On trouve des produits comparables chez Kyocera. Le groupe japonais spécialiste de l’imagerie numérique propose notamment le TORQUE S701 (399 euros TTC), certifié IP68, avec un écran 4,5 pouces (720p) qui peut être manipulé avec des gants humides.
Ceint d’une céramique « maison », le smartphone peut amplifier le son et le traduire en vibrations acheminées directement vers le tympan pour contourner les bruits de fond. Sur la tranche, on trouve une grande touche programmable pour lancer directement des applications sous Android 4.4.
L’autonomie de la batterie non amovible est annoncée à 27 h en appel voix sur réseau 3G… et à 17 h sur GSM. Le tout dans un châssis de 13,5 mm pour 182 g avec un processeur Snapdragon 400 (MSM8928, quadricoeur à 1,4 GHz), 2 Go de RAM et 16 Go pour le stockage.
Autre référence chez Kyocera, le Brigadier, lancé l’été dernier pour 449 dollars, mais non commercialisé en France à l’heure actuelle (il faut passer par des revendeurs à l’étranger). Même processeur, même OS, même quantité de RAM et de stockage, mais une protection de grade IP68, notamment grâce au revêtement d’écran (4,5 pouces ; 720p) en cristal de saphir. Autonomie annoncée : 26 h. Gabarit : 187 g pour 13,2 mm.
Les acteurs plus « traditionnels » du marché des smartphones prennent aussi l’initiative. Ainsi HTC propose-t-il le Desire Eye (prix conseillé : 499 euros TTC), certifié IPX7. La montée en gamme s’illustre avec la puce Snapdragon 801 (4 coeurs Krait 400 à 2,3 GHz), l’écran 5,2 pouces en Full HD et les deux capteur d’images de 13 mégapixels avec, à l’arrière, une double LED pour rectifier l’exposition.
HTC a préchargé un ensemble de fonctionnalités destinées à améliorer les sessions de chat vidéo et les conférences téléphoniques, par exemple en centrant de manière automatique les visages sur l’écran (jusqu’à 4 personnes dans le même champ).
On notera la présence de 2 Go de RAM, 16 Go de mémoire interne (extensible à 128 Go), d’Android 4.4 et d’un design monocoque (154 g ; 8,5 mm) avec une batterie non amovible annoncée à 20 heures d’autonomie.
Chez Samsung, on trouve le Galaxy Xcover 3 (229,90 euros), classé IP67 avec son châssis fait d’aluminium et de caoutchouc. Lancé au mois d’avril, ce 4,5 pouces (800 x 480) de 154 g pour 1 cm d’épaisseur embarque Android 4.4, une puce Marvell Armada PXA1908 (4 coeurs ARM Cortex-A53 à 1,2 GHz), 1,5 Go de RAM et 8 Go pour le stockage (extensible à 32 Go).
On n’oubliera pas le Galaxy S5, que l’on trouve actuellement à 459 euros sur la boutique en ligne française de Samsung. A condition de protéger le port USB avec son cache plastique, on obtient un smartphone IP67, plus résistant donc que son successeur, le Galaxy S6.
La configuration est encore digne d’un smartphone haut de gamme, quand bien même le lancement commercial du produit remonte au printemps 2014 : écran 5,1 pouces en Full HD, puce Snapdragon 801 (4 coeurs Krait 400 à 2,5 GHz), 16 ou 32 Go de stockage, 2 Go de RAM, un capteur d’images de 16 mégapixels et la 4G (LTE catégorie 4).
En plus du capteur d’empreintes digitales et de la batterie dont l’autonomie est annoncée à 21 h, il existe un mode « haute sensibilité » pour détecter gants et doigts mouillés sur l’écran tactile. A noter qu’une variante Galaxy S5 Active est disponible. Elle dispose de boutons physiques et d’une armature de plastique durci.
Du côté de Sony, on a fait du « waterproof » une marque de fabrique dans la gamme Xperia, y compris pour certaines tablettes.
En matière de smartphones, la référence reste le Xperia Z3, dévoilé lors de l’IFA 2014 – et dont le successeur (Xperia A4) vient d’ailleurs d’être officialisé au Japon.
Pour démontrer la résistance de ce smartphone, Sony avait créé, en décembre dernier, une boutique éphémère à Dubaï : l’Aquatech Store, localisé à 4 mètres sous le niveau de la mer et accessible avec une escorte de plongeurs. Des tests ont également été réalisés lors de sessions de wakeboard.
Certifié IP68, le Xperia Z3 (5,2 pouces en Full HD ; 152 g ; 7,3 mm) dispose d’un cadre en alu et de surfaces en verre trempé. Sony annonce 16 h d’autonomie « d’après les techniques de mesure utilisées par la GSM Association ». Sous le capot, on trouve Android 4.4, un processeur Snapdragon 801 (4 coeurs Krait 400 à 2,5 GHz), 3 Go de RAM, 16 Go de stockage et la 4G. Le tout avec un APN de 20,7 mégapixels.
Il existe un modèle au format 4,6 pouces qui reprend l’essentiel de ces caractéristiques, mais avec 2 Go de RAM, une définition 1280 x 720 pixels, 14 h d’autonomie pour la batterie et 129 g pour 8,6 mm. Il s’agit du Xperia Z3 Compact (prix conseillé : 449 euros).
Dans la catégorie phablettes, on notera le Xperia Z Ultra (399 euros chez Sony), classé IP58 avec son écran Full HD de 6,4 pouces, son OS Android 4.4 et son SoC Qualcomm MSM8974 (4 coeurs à 2,2 GHz). Avec la batterie offrant une autonomie de 16 h, on en arrive à 212 g pour 6,5 mm.
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…