Clap de fin pour le Fire Phone ?
Officialisé en juin 2014 après plusieurs années de spéculation à son sujet et lancé en grande pompe quelques semaines plus tard, ce smartphone Android est doté de synergies avec les services cloud et le business e-commerce d’Amazon. Et pour cause : c’est le groupe américain qui a conçu le produit, dans la lignée de ses incursions sur les segments des liseuses et des tablettes.
Problème : après un an de commercialisation, le Fire Phone n’a pas trouvé son public. Il est crédité d’une part de marché quasi nulle par les principaux cabinets d’études. Amazon n’a jamais communiqué ses chiffres de ventes, mais les résultats du premier trimestre d’exploitation ont laissé entrevoir une charge de 83 millions de dollars liée aux coûts d’inventaire.
Un premier signal avait été émis en septembre 2014 : tandis que la distribution du smartphone s’étendait à plusieurs pays d’Europe, une baisse de prix était annoncée. Amazon consentait en l’occurrence une remise de 200 dollars, ce qui ramenait le prix de l’appareil à 449 dollars hors subvention et à 99 cents avec un engagement de deux ans sur certains forfaits téléphoniques.
Une deuxième offre promotionnelle était intervenue au mois de novembre : pour tout achat du Fire Phone avant le 31 décembre 2014, les clients américains, allemands et britanniques pouvaient bénéficier d’un an d’accès gratuit au service Amazon Prime (prestations haut de gamme dans le commerce électronique et les divertissements numériques), facturé 79 euros – ou 99 dollars – en temps normal.
On a pu constater un troisième rabais en janvier dernier (189 dollars pour le Fire Phone débloqué en version 32 Go), puis un quatrième cet été : 159 dollars avec un an d’abonnement à Prime. Dans le même temps, le support du système d’exploitation Fire OS s’est poursuivi, avec une mise à jour majeure en mai.
Doté d’un processeur Qualcomm Snapdragon 800 (4 coeurs Krait 400 à 2,2 GHz), de 2 Go de RAM et d’un appareil photo de 13 mégapixels (f/2.0), le Fire Phone embarque la fonction Dynamic Perspective, qui s’appuie sur des mini-caméras et des capteurs placés sur la façade de l’appareil pour permettre une visualisation en 3D sur l’écran 4,7 pouces.
Autre caractéristique généreusement mis en avant sur la fiche technique : Firefly, qui permet de reconnaître des adresses e-mail, des numéros de téléphone, des codes-barres… mais aussi « plus de 90 millions d’éléments », notamment des titres de musiques ou des séries, avec des jonctions vis-à-vis de la place de marché Amazon.
Sur sa page Amazon officielle, le Fire Phone est marqué indisponible à la vente pour tous les modèles. Et aucun réapprovisionnement n’est annoncé pour l’heure.
Une porte-parole du groupe a confirmé à GeekWire que tous les stocks dans le monde avaient été écoulés à fin août, sans préciser si une nouvelle vague allait être commercialisée. Pour en trouver un exemplaire, il faut désormais se tourner vers des revendeurs tiers.
Crédit photo : Amazon
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