Combien de capteurs ?
Sur le marché des smartphones, on a véritablement commencé à poser la question en 2014, avec le lancement du HTC One M8.
Le produit embarquait, à l’arrière, un capteur auxiliaire permettant de jouer avec la profondeur de champ.
Apple s’était engagé sur cette même voie avec l’iPhone 7 Plus, lancé en septembre 2016. Mais l’accent était mis sur l’association d’un grand-angle (28 mm, f/1.8) et d’un téléobjectif (56 mm, f/2.8).
D’autres constructeurs ont opté pour l’alliance d’un capteur RVB et d’un capteur achromatique destiné à accroître la dynamique des images.
On a aussi vu émerger des technologies d’objectif périscopique exploitant un système de prisme pour améliorer la qualité du zoom et capturer davantage de lumière.
En juillet 2017, Digitimes Research estimait que jusqu’à 50 % des smartphones vendus cette année seraient équipés d’un double capteur.
On commence à voir arriver sur le marché des modèles qui vont encore plus loin, avec trois capteurs.
C’est le cas des Galaxy S10 et S10+. On trouve un 52 mm (12 mégapixels, f/2.4, 45 degrés d’angle de champ), un 26 mm (12 mégapixels, f/1.5-2.4, 77 degrés) et un 12 mm (16 mégapixels, f/2.2, 123 degrés).
Sur le S10+, on notera la présence, à l’avant, d’un capteur destiné à gérer la profondeur de champ.
Avec le Mate 20 Pro, lancé en octobre 2018, Huawei a fait le choix d’un 80 mm (8 mégapixels, f/2.4), d’un 27 mm (40 mégapixels, f/1.8) et d’un 16 mm (20 mégapixels, f/2.2).
La configuration est analogue à celle du P20 Pro, à ceci près que le 16 mm a remplacé le capteur achromatique. Pas de noir et blanc natif, donc.
Avec le Nokia 9 PureView, HMD a poussé jusqu’à 5 capteurs (12 mégapixels, f/1.8) : deux RVB et trois achromatiques.
Additionnés d’un capteur de profondeur de champ, ils travaillent de concert en s’appuyant sur une puce dédiée.
La capture peut s’effectuer en RAW (données brutes), pour une retouche sur le téléphone avec le logiciel Lightroom d’Adobe.
Photos d’illustration © HMD, Huawei & Samsung
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