Smartphones : la Chine règne sur le Mobile World Congress
Illustrée aux derniers baromètres de Gartner et d’IDC, la montée en puissance des fabricants chinois sur le marché des smartphones trouve un écho retentissant dans les allées du Mobile World Congress.
Huawei, Lenovo, ZTE… Les Chinois regardent par-delà les frontières pour grandir sur le marché des smartphones.
Tous ces fabricants réalisent encore l’essentiel de leur activité sur leur territoire national, mais les signes de saturation entrevus en fin d’année 2013 (-4,3% de ventes entre le 3e et le 4e trimestre selon Gartner) les poussent à internationaliser leur stratégie. Si les pays émergents figurent en tête de liste, les clients américains et européens, potentiellement porteurs de marge, restent une cible d’autant plus privilégiée que leur perception des produits chinois a évolué avec le temps : plus que le « low cost », ils scrutent aujourd’hui le « rapport qualité-prix ».
Certains fabricants s’appuient sur d’autres activités télécoms pour prendre leurs marques. Huawei et ZTE s’impliquent par exemple dans le déploiement de réseaux mobiles. D’autres consolident leurs positions à travers des partenariats… ou des acquisitions stratégiques. C’est le cas de Lenovo, qui a dernièrement racheté Motorola Mobility auprès de Google pour 2,9 milliards de dollars.
A l’occasion du Mobile World Congress 2014, les stratégies des uns et des autres se dévoilent. Premier constat : la connectivité LTE constitue un dénominateur commun à la plupart des constructeurs. Illustration chez TCL, qui, via sa marque Alcatel One Touch, généralise le très haut débit dans sa gamme POP.
Pour 149 euros TTC, le modèle S3 se pose comme l’un des smartphones 4G les moins chers du marché. Livré sous Android 4.3 « Jelly Bean », il embarque un écran TFT de 4 pouces (800 x 480 pixels, soit 233 ppp), une puce Qualcomm Snapdragon S400 (quatre coeurs à 1,2 GHz), 1 Go de RAM, un appareil photo de 5 mégapixels, 4 Go d’espace de stockage avec un lecteur de cartes micro SD et une batterie de 2000 mAh. Annoncé à 130 g et 1 cm d’épaisseur, il dispose d’un modem LTE catégorie 4, qui supporte des débits de 150 Mbit/s en réception et 50 Mbit/s en émission.
Au palier supérieur (189 euros), le POP S7 se différencie par son écran de 5 pouces (960 x 540 pixels, soit 220 ppp), son système d’exploitation Android 4.4 « KitKat » et sa batterie plus puissante (3000 mAh) qui alourdit néanmoins le téléphone (162 g pour 9,4 mm). Dans la catégorie tabphone, on trouve le S9, un 5,9 pouces (1280 x 720) sous Android 4.3, doté d’un appareil photo de 8 mégapixels avec flash LED et mise au point automatique, de 8 Go de stockage et d’une batterie de 3400 mAh (182 g pour 8,6 mm).
La 4G reste l’argument numéro un de ces trois terminaux. Huawei a adopté la même stratégie avec ses quatre nouveaux produits phares : une tablette, un smartphone, un routeur mobile et un tabphone, tous proposés à des tarifs agressifs.
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