Dans la perspective d’une revente totale ou partielle de ses activités pour accompagner sa sortie de crise, BlackBerry valorise son portefeuille technologique.
Malgré le peu d’attrait que semblent manifester ses acquéreurs potentiels à l’égard de la fabrication de terminaux, le groupe high-tech canadien enrichit son offre en haut de gamme avec un smartphone 100% tactile : le Z30, successeur du Z10 introduit en janvier 2013.
D’une version à l’autre, on note un certain conservatisme de la part du groupe high-tech canadien, qui reconduit le processeur Snapdragon S4 Pro (SoC MSM8960, bicoeur à 1,7 GHz) déjà implémenté dans le Z10.
L’un des bénéfices de ce composant, c’est sa prise en charge de la LTE grâce à l’intégration du baseband multimode.
Ainsi, côté connectivité mobile, le Z30 est compatible avec les réseaux HSPA+ (2100, 850 et 900 MHz), mais aussi les bandes 3 (1800 MHz), 7 (900 MHz) et 20 (700/800 MHz), allouées, en France, aux communications 4G.
Comme sur le Z10, on retrouve 2 Go de DRAM LPDDR2, 16 Go de mémoire flash NAND MLC, Wi-Fi, Bluetooth 4.0, NFC et un système de rétroéclairage pour le capteur d’images de 8 mégapixels (f/2.2, zoom 5x).
L’évolution principale a trait à l’écran Super AMOLED : de 4,2 pouces sur le Z10, on passe à 5 pouces… mais toujours avec la même définition (1280 x 720 points). La résolutions s’en ressent (295 ppp), loin des téléphones 1080p positionnés sur le même segment haut de gamme.
BlackBerry touche à l’univers des tabphones et le châssis s’alourdit en conséquence : 170 grammes pour le Z30, contre 138 grammes pour le Z10.
S’y loge néanmoins une batterie plus puissante : 2880 mAh (au lieu de 1800 mAh), pour une autonomie annoncée à 18 heures en communication sur réseau 3G UMTS.
Mais c’est bien sur le système d’exploitation que s’axe la communication : la nouvelle version de BlackBerry OS (10.2) sera livrée de série, alors que les autres terminaux compatibles ne bénéficieront de la mise à jour qu’à la mi-octobre.
Le Z30 débutera sa carrière commerciale avant la fin du mois au Royaume-Uni, avec un réseau de distribution soigné qui comprend des opérateurs et des revendeurs comme EE, O2, Vodafone, Phones4u, BT, 3UK et The Carphone Warehouse.
L’offensive devrait trouver un écho au Moyen-Orient.
Et plus particulièrement aux Émirats Arabes Unis, où la réception du modèle Z10 aurait été « positive » (notamment durant les premières semaines de vente), avec néanmoins une volumétrie sans comparaison avec celle enregistrée au global sur le marché des smartphones.
Au cours du 1er semestre 2013, BlackBerry aurait en l’occurrence vendu, selon les estimations concordantes de Gartner et d’IDC, environ 13 millions d’unités, dont 6,8 millions entre avril et juin.
Sur un segment largement dominé par le duo Android – iOS, le salut du fabricant canadien semble désormais résider dans sa capacité à séduire à la fois le grand public et les professionnels.
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Crédit photo : BlackBerry
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