Réunis fin avril sous l’égide de la CTIA (organisation internationale de l’industrie sans fil), les principaux fabricants de smartphones et les opérateurs télécoms américains avaient trouvé un terrain d’entente sur la question des technologies antivol.
Aux côtés d’AT&T, Sprint, T-Mobile, United States Cellular et Verizon, Apple, Google, HTC, Huawei, Motorola, Microsoft, Nokia, Samsung et ZTE sont signataires de l’accord qui fixe au 31 juillet 2015 la date limite pour généraliser, sur les téléphones mobiles, un système de « kill switch ». Ce dispositif a une double vocation : il doit permettre aux victimes d’engager rapidement une procédure pour protéger leurs informations personnelles et leur identité tout en rendant leur téléphone inopérant, donc invendable au marché noir.
Ce qui suppose d’intégrer des fonctionnalités d’effacement et de désactivation à distance (sauf pour passer des appels d’urgence via le 911), mais aussi d’empêcher toute réactivation d’un appareil par un tiers, notamment si ce dernier tente une réinitialisation. Il s’agit également d’offrir à l’utilisateur qui retrouve son téléphone la possibilité de restaurer instantanément ses données, par exemple via le cloud.
Google et Microsoft remplissent déjà la plupart de ces prérequis avec leurs systèmes d’exploitation mobiles respectifs (Android et Windows Phone). Le premier devrait néanmoins profiter, les 25 et 26 juin prochains, de sa conférence Google I/O pour annoncer des améliorations dans son gestionnaire d’appareils Android. Un porte-parole cité par ZDNet.com évoque l’intégration, dans la prochaine version de l’OS, d’un « service de restauration d’usine destiné à prévenir le vol de téléphones ».
Du côté de Microsoft, on s’aligne sur les exigences de la CTIA tout en cherchant à étendre la compatibilité du dispositif à un maximum de smartphones. Tous les terminaux équipés de Windows Phone 8 ou d’une version ultérieure bénéficieront de la prochaine mise à jour du service de localisation Find My Phone, qui permet notamment de déclencher une sonnerie à distance. La diffusion de cet update se fera à l’initiative des constructeurs et des opérateurs, qui devront donner leur accord au préalable.
L’implémentation de ce type de services sur les smartphones de dernière génération commencerait déjà à porter ses fruits : la FCC (« Federal Communications Commission », organisme régulateur des télécoms aux Etats-Unis), a constaté, depuis le début de l’année, une baisse historique du nombre de vol de téléphones portables à l’échelle du pays.
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