Retenez bien ce nom : Xiaomi. A l’instar d’un Lenovo ou d’un Huawei, ce constructeur high-tech chinois, qui s’est bien ancré sur le marché des smartphones, se montre très ambitieux.
En cette fin d’année, il vient de boucler une levée de fonds d’1,1 milliard de dollars auprès d’un parterre d’investisseurs prestigieux comme Yunfeng Capital (société chinoise de capital-risque co-fondée par Jack Ma à la tête du puissant groupe e-commerce chinois Alibaba), DST Global (fonds russe de Yuri Milner) et GIC Pte. Ltd (fonds souverain de Singapour). La valorisation de la société s’élève à 45 milliards de dollars. Le précédent tour de table remonte à août 2013 (216 millions de dollars levés).
Selon Gartner, Xiaomi s’est hissé dans le top 5 mondial de vendeurs de smartphones dans le monde dans le courant du troisième trimestre 2014. Avec 15,9 millions de smartphones écoulés et une part de marché de 5,2%, il arrive en quatrième position encadré par des fabricants compatriotes : Huawei (à la troisième place avec 5,3%) et Lenovo (5ème, 5%). Avec son marché domestique comme principal point d’ancrage. Mais il ne faut pas s’y méprendre : Xiaomi se positionne en conquérant internationale avec sa gamme de produits.
Outre les smartphones low cost sous Android (comme le Mi4 lancé dans le courant de l’été et doté de la 4G, d’un appareil photo à 13 mégapixels et d’un écran HD), le constructeur high-tech en mode firmless (dépourvu d’usines exploitées en direct, il fait appel à un réseau de sous-traitants) commercialise des tablettes, des box, des téléviseurs et même des bracelets connectés selon Gizmodo.
Prochaine étape : un nouveau terminal phare attendu début 2015. Le 4 janvier, on attend que le rideau soit levé sur un nouveau smartphone de la gamme Redmi. Et il pourrait créer la surprise en dévoilant un smartphone intégrant un écran incurvé sur ses deux bords (Xiaomi Arch), selon une fuite de GizmoChina.
En matière de distribution, le fabricant high-tech asiatique favorise la vente de ses terminaux via Internet pour favoriser son expansion internationale. En France, il commercialise ses produits en France depuis novembre 2013 à travers un relais local (« Xiaomi-France.com est géré par la société Xpose Power Ltd, une société enregistre au registre de commerce de Hong Kong »).
« Nous allons continuer à apporter l’innovation à tous, avec la volonté de produire des appareils de haute qualité, affichant de grande performance et proposant une expérience utilisateur fantastique », s’emballe Bin Lin, Président et co-fondateur de Xiaomi, sur sa page Facebook en annonçant la méga-levée de fonds d’un milliard de dollars. Il peut compter sur son bras droit Lei Jun, ex-dirigeant de Kingsoft (logiciels) qui connaît bien le monde de l’innovation et de l’investissement associé à ce domaine.
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