L’adoption croissante, en France, des smartphones et des tablettes, profite à la presse numérique, mais ne se fait, pour l’heure, que modérément ressentir sur les journaux papier.
Telles sont les principales conclusions de l’étude Audipresse One, dont la dernière occurrence (document PDF, 13 pages) s’est échelonnée sur la période du 1er juillet 2012 au 30 juin 2013.
Parmi les 35 508 individus interrogés, 45% ont déclaré lire chaque mois au moins un titre de presse en version numérique, que ce soit via une application ou directement en ligne, y compris par téléchargement.
Ce qui, ramené à la population française en âge de consulter les médias, représenterait 23,1 millions de personnes.
Si le volume global de lectures numériques augmente de 14% par rapport au dernier pointage, la plus forte progression est bien à mettre à l’actif des mobinautes et des tablonautes.
Eux qui réalisaient, en 2012, tout juste un quart du total des lectures, en représentent désormais un tiers.
Une hausse à mettre en relation avec le taux d’équipement des Français en biens technologiques : 8,6 millions possèdent désormais une tablette, contre 3,4 millions il y a un an. Et 20,6 millions utilisent un smartphone (+26% sur 12 mois).
Ce public ultra-connecté lit en moyenne 7 titres par mois, contre 6,6 pour les internautes ne lisant ni sur tablette, ni sur smartphone… et 6,4 en y associant la presse papier, dont l’audience reste néanmoins stable (+0,2%).
Directeur général d’Audipresse, Nicolas Cour confirme : « Ce n’est pas parce que l’on est friand de nouvelles technologies que l’on délaisse la lecture papier pour autant« .
Les femmes et les 35-49 ans restent les principaux adeptes, avec respectivement 7,1 et 6,6 titres lus en moyenne chaque mois.
Les magazines traitant des célébrités, de cuisine, de santé et de la famille sont les plus plébiscités, derrière les quotidiens.
Pour assurer « un développement économique pérenne de la presse », l’Europe planche notamment sur une ‘Lex Google’ impliquant l’instauration de ‘droits voisins’ appliqués aux moteurs de recherche.
L’idée d’une telle taxation s’est élargie à l’ensemble des acteurs du Net, tout particulièrement les fournisseurs d’accès.
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