Smartphones : tendance 64 bits chez Samsung

L’iPhone 5S pourrait bientôt ne plus être le seul smartphone doté d’un processeur bâti sur une architecture 64 bits.

Apple a ouvert une brèche dans laquelle Samsung compte s’engouffrer avec ses futurs terminaux Galaxy S4 et Note 5.

Président de la division Technologies de l’Information et Communication Mobile du constructeur coréen, Shin Jong-Kyun a fait part de ces ambitions au Korea Times.

La transition vers l’ère du 64 bits interviendra en 2014, avec le même argument commercial que « la marque à la Pomme » : une capacité de traitement jusqu’à deux fois supérieure à celle des puces 32 bits, sur 31 registres au lieu de 16 actuellement.

Dans la pratique, l’OS Android, ses bibliothèques, ses pilotes et ses applications devront être réécrits.

Mais l’ensemble pourra alors adresser plus de 4 Go de mémoire vive et réaliser plus rapidement des calculs, notamment en virgule flottante.

Ces bénéfices qui font sens dans l’univers des PC et des serveurs semblent toutefois moins évidents sur le marché des smartphones, où le seul modèle livré avec plus de 2 Go de RAM est… le Galaxy Note 3.

Et pour cause : la logique n’est pas la même dans le monde de la mobilité. Orientée sur le rapport performance par watt, elle implique la recherche d’un équilibre entre la puissance du terminal et son autonomie.

Or, intégrer davantage de mémoire vive, c’est relever la consommation électrique. Ce qui nécessite d’augmenter la capacité de la batterie et d’influer par là même sur l’épaisseur du châssis, sur la dissipation thermique, etc.

En choisissant d’adopter l’architecture 64 bits, Samsung ouvre une fenêtre d’innovation vers l’avenir, mais plusieurs années seront nécessaires pour consommer la transition : c’est tout un écosystème qui devra prendre le pli.

Pour autant, il est important d’établir au plus vite le socle hardware afin de faciliter la transition.

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