Officialisé par avance chez un revendeur allemand, maintes fois révélé sous toutes ses coutures au cours des dernières semaines, le smartphone Motorola Moto G s’est dévoilé sans surprendre, positionné en milieu de gamme avec comme principal argument un positionnement tarifaire agressif.
Annoncé à partir de 169 euros TTC hors éventuelle subvention opérateur, ce terminal de 4,5 pouces a la particularité d’embarquer un processeur quadricoeur, attribut rare dans cette échelle de prix.
Sa silhouette, au même titre que ses fonctionnalités, est fortement inspirée d’un autre smartphone phare de Motorola : le Moto X, commercialisé depuis cet été et présenté comme l’égérie du ‘made in USA’ dans l’univers des technologies mobiles (il est fabriqué à Fort Worth, au Texas).
D’un modèle à l’autre, la dimension de personnalisation est partiellement reconduite, notamment à travers des coques interchangeables.
Mais l’approche stratégique diffère : alors que la modularité de l’offre logicielle et des composants hardware constitue le véritable élément distinctif du Moto X, le Moto G ne répond pas à cette logique d’évolutivité.
Excepté la plate-forme Android 4.3 ‘Jelly Bean’ (livrée sans surcouche) qui « sera mise à jour [en version 4.4 ‘KitKat’] d’ici le mois de janvier« , la configuration est gravée dans le marbre, sans que l’utilisateur puisse la modifier à loisir lors de la commande.
Illustration avec la dalle IPS de 4,5 pouces (1280 x 720 pixels), dont la résolution de 326 ppp rivalise avec celle de l’iPhone 5s, sans atteindre celle d’un Galaxy S4 (441 ppp).
Même constat pour la puce Qualcomm Snapdragon 400 (SoC MSM8226), dont la partie calcul à 4 coeurs – adjointe à une solution graphique Adreno 305 – s’appuie sur la vieillissante architecture ARM Cortex-A7.
En outre, la capacité maximale de stockage maximale plafonne à 16 Go (189 euros TTC pour ce modèle), sans possibilité d’extension via une carte mémoire.
Enfin, côté connectivité, s’il est fait mention du Bluetooth 4.0 et du Wi-Fi 802.11n, la 4G ne figure pas sur la fiche technique.
A titre comparatif, le Moto X, vendu à partir de 199 dollars HT aux États-Unis (mais pas disponible en France) supporte le très haut débit mobile, dispose d’un port microSD et embarque un SoC X8 Mobile Computing System basé sur la technologie Qualcomm Snapdragon S4 Pro.
Reste que le Moto G, avec son appareil photo de 5 mégapixels, se positionne comme un produit deux fois moins onéreux que le Nexus 5 distribué en marque blanche par Google… et qui constituait, depuis son officialisation fin octobre, une référence en matière de qualité/prix.
S’alignant sur la baisse progressive du prix moyen des smartphones et sur la tendance des primo-accédants à se tourner vers des modèles d’entrée de gamme, Motorola reporte sa marge sur les accessoires.
Hormis les coques colorées, un système sonore JBL est proposé au catalogue des options.
Il existe aussi une batterie externe. Celle livrée en standard est annoncée à 2070 mAh, portant à 11,6 millimètres et 143 grammes le gabarit du Moto G.
Le lancement commercial interviendra en France à partir du 19 novembre. SFR s’est d’ores et déjà signalé pour le modèle 16 Go, sans plus de précisions. D’autres pays d’Europe sont concernés, tout comme le Brésil et le Canada.
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Crédit photo : Motorola
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