Smile&Pay lance son offre commerciale pour faciliter la vie des petites entreprises avec le paiement par carte bancaire.
Faute de solutions vraiment adaptées à leur besoin, la start-up rattachée au Truffle FinTech Incubator* développe un service composé de trois modules : un lecteur de cartes bancaires portables compatible Bluetooth, une application à télécharger sur le smartphone de l’utilisateur (qui permet de guider le lecteur) et un site Internet pour commander le terminal, souscrire au service et suivre les activités.
Smile&Pay recherche d’abord la simplicité de souscription et la facilité d’usage par le commerçant.
La société, dirigée par Marc Le Mouel, vise la micro-entreprise et les professions libérales : artisans, taxis, créateurs d’entreprise…Le marché potentiel porte sur 800 000 entrepreneurs en France.
Des tests pour valider le modèle ont été effectués dans le courant de l’été. Place à la phase commerciale.
Pour le modèle économique, la start-up repose sur un modèle de commission sur les flux encaissés (2%) et un coût fixe pour acquérir le mini-terminal de paiement (89 euros hors taxes).
Initialement, le projet Smile&Pay poussé par Didier Hallépée (décédé en août dernier) reposait sur un dongle c’est-à-dire un mini-lecteur portable de cartes bancaires à fixer sur le smartphone du commerçant.
Mais cette première approche n’a finalement pas été retenue pour des raisons de conformité règlementaire et de sécurité. Il a été défini que le mini-TPE low cost serait plus approprié.
Du coup, le projet Smile&Pay a redémarré sur ce socle à partir de l’été 2014. L’équipe FinTech incubée par le fonds Truffle Capital* est actuellement composée de 5 personnes.
Difficile de ne pas faire le lien avec l’Américain Square de Jack Dorsey, qui est récemment entré en Bourse.
Là aussi, historiquement, il s’appuie sur un mini-lecteur portable de cartes bancaires à clipser sur le smartphone du commerçant.
Maintenant, les dispositifs techniques évoluent aux Etats-Unis avec le déploiement privilégié de la technologie « chip & PIN » (qui allie une carte à puces et un code secret) et la conformité EMV pour renforcer la sécurité et donc limiter la fraude.
« Je ne connais pas les plans de déploiement de Square en France mais ce serait compliqué pour eux au regard des contraintes fixées par l’Autorité de contrôle prudentiel », considère Marc Le Mouel.
Pourtant, le marché des moyens mobiles d’encaissement pour viser les TPE-PME de l’Hexagone est en pleine effervescence avec l’arrivée au printemps dernier du scandinave iZettle (qui s’appuie sur un lecteur de carte connecté par câble à un smartphone).
Mais le concurrent européen le plus direct pour Smile&Pay en France semble Payleven (soutenu par le groupe Internet allemand Rocket Internet), présent en France depuis 2013.
Il s’appuie sur une gamme de mini-TPE (un modèle favorise le paiement sans contact par NCF) et intègre un modèle dégressif de commissionnement en fonction du volume de flux (à l’instar d’iZettle).
*Full disclosure : Truffle Capital est l’actionnaire majoritaire de NetMediaEurope, éditeur d’ITespresso.fr
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