Snap prend le pouvoir en Bourse. Pour son premier jour de cotation sur le New York Stock Exchange, la société californienne éditrice de l’app mobile de communication Snapchat, qui vise les jeunes mobinautes, a achevé la séance du 2 mars avec un tonitruant bond de 44%.
Alors que le prix d’introduction était fixé à 17 dollars, Snap est parvenue à se hisser à un niveau de 24,48 dollars en clôture.
L’effet de levier de la sur-souscription a fonctionné: la demande pour les titres de Snap a dépassé de dix fois l’offre, selon la banque d’affaires Morgan Stanley, qui supervisait l’introduction en Bourse pour le compte de Snap.
Le volume d’échange en ce premier jour de cotation a porté sur 120 millions de titres. Ce qui permet à Snap d’atteindre un niveau de valorisation de près de 35 milliards de dollars (là aussi, on change d’échelle : juste avant l’IPO, on évoquait 24 milliards de dollars).
Les calculs prudents pour déterminer un prix raisonnable de l’action ont porté leurs fruits. Tout comme la stratégie de répartition dosée du nombre d’actions attribuées aux investisseurs, dont certains sont contraints de conserver leurs titres pendant au moins un an. Evitant une évaporation trop rapide des actions engrangées.
On est loin des galères de Facebook au premier jour de sa cotation en Bourse. Même si les montants levés ne sont pas comparables : Snapchat a levé 3,4 milliards de dollars alors que Facebook a décroché 16 milliards.
Autre particularité de cette IPO : Snap a émis un certain volume d’actions sans aucun droit de vote. Ce qui prive une partie des nouveaux actionnaires d’un droit de contrôle et d’influence sur la gouvernance de la pépite numérique californienne. Les cofondateurs de Snapchat – Evan Spiegel et Bobby Murphy – ont cherché à conserver le contrôle de leur société.
(Crédit photo : copie écran vidéo NYSE)
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