Dans sa ruée vers Wall Street, Snap se rapproche du filon.
À en croire plusieurs sources que Recode dit « proches du dossier », la start-up américaine à l’origine de l’application Snapchat franchirait une nouvelle étape cette semaine en rendant public le prospectus d’IPO qu’elle avait communiqué au cours de l’automne à la SEC.
La transmission du document au régulateur américain a pu se faire dans le secret en vertu du « Jumpstart Our Business Startups Act ».
Cette loi en vigueur sur le territoire U.S. permet aux sociétés dont le chiffre d’affaires est inférieur à 1 milliard de dollars de tester la réceptivité des investisseurs sans publier de données financières. Elle ne les en dispense cependant pas indéfiniment : une publication est obligatoire a minima 15 jours avant le début du « roadshow ».
Cette période pendant laquelle s’enchaînent les présentations aux investisseurs dure généralement autour de deux mois. Sur ce fondement, l’échéance de mars 2017 se confirme pour une introduction en Bourse.
Sur la base des dernières levées de fonds, l’opération devrait se faire à une valorisation d’au moins 20 milliards de dollars.
Il n’est pas exclu que la barre des 25 milliards soit atteinte, voire dépassée, ce qui ferait de cette IPO la plus important dans le secteur technologique aux États-Unis depuis Facebook en 2012 (à l’international, Alibaba a établi, en 2014, une marque à 168 milliards de dollars). Stratosphérique si on considère que le même Facebook s’était proposé, il y a plus de trois, d’acquérir Snapchat pour 3 milliards.
La société dirigée par Evan Spiegel dit compter 150 millions d’utilisateurs, dont 60 % de 13-24 ans. Une cible d’intérêt pour les annonceurs, qui portent le modèle économique du service, basé quasi exclusivement* sur la publicité, introduite en octobre 2014.
L’offre s’est élargie ces derniers temps, notamment avec une API qui permet aux marques d’acheter des espaces via des agences certifiées (les « Ads Partners », tels qu’Amobee, SocialCode et TubeMogul), à travers un système d’enchères au CPM. Des « Creative Partners » sont également dans la boucle pour produire certains formats, dont les vidéos verticales.
L’expansion se fait aussi sur le plan géographique… non sans couacs. Ainsi Snap a-t-il récemment dû démentir l’installation à Londres de son QG international. Pour ce qui est du développement dans l’Hexagone, il a été confié à Emmanuel Durand (ancien VP marketing France et Benelux de Warner Bros), recruté l’an dernier.
L’année 2017 pourrait non seulement être celle de l’IPO, mais aussi marquer le franchissement du milliard de dollars de C.A., dans la lignée des projections d’eMarketer. L’objectif de 300 à 350 millions de dollars pour 2016 aurait au moins été atteint dans le haut de la fourchette. Une croissance fulgurante si on considère le chiffre d’affaires d’environ 30 millions de dollars dégagé en 2015 – et 3 millions en 2014, d’après des documents qui ont fuité.
* L’entreprise ne s’est pas rebaptisée Snap pour rien : la disparition du « chat » illustre une ouverture à d’autres segments de marché que la messagerie instantanée. La commercialisation, depuis quelques mois, des lunettes connectées « Spectacles », l’illustre.
Crédit photo : capture d’écran – vidéo de présentation Snapchat, page recrutement
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