Développer son service de réservation de véhicules de tourisme avec chauffeurs au-delà de l’agglomération parisienne et orienter plus sensiblement son activité vers les entreprises avec une offre dédiée aux voyageurs d’affaires : tels sont les principaux objectifs de SnapCar après son premier tour de table.
La start-up parisienne, qui a fête ses deux ans au mois de septembre, a levé 2 millions d’euros auprès de business angels parmi lesquels des top managers du secteur de la mobilité. En l’occurrence, Charles Petruccelli (ancien P-DG monde d’American Express Travel) et Bertrand Mabille (DG France de Carlson Wagonlit).
SnapCar, qui revendique 200 entreprises clientes et « de nouveaux gros contrats » à dévoiler dans les prochaines semaines, compte allouer ce financement « entièrement à la proposition client », à travers la technologie et l’offre de véhicules. « Nous sommes dans une position unique, et ce sur un marché potentiel de plus de 10 milliards d’euros« , confie Yves Weisselberger, cofondateur de la jeune pousse aux côtés de Dave Ashton.
Dans l’état actuel, SnapCar – positionné sur le créneau de Chauffeur-Privé, Club Chauffeur, LeCab ou encore Voitures Jaunes… et concurrent des sociétés de taxis – n’exploite son service qu’à Paris. On est loin de la force de puissance d’Uber. Le groupe américain, présent dans une cinquantaine de pays et plus de 200 villes dans le monde, est en mode « hyper-croissance » : il vient de boucler un méga-tour de table d’un montant de 1,2 milliard de dollars avec le concours de pointures de la Silicon Valley comme Google Ventures, Kleiner Perkins Caufield & Byers, Benchmark Capital et Goldman Sachs.
Pour se différencier sur ce marché ultra-concurrentiel du transport léger de particuliers, SnapCar a choisi de se rapprocher du milieu professionnel. Son argument : une solution permettant aux entreprises de structurer leur budget déplacements en consolidant leurs dépenses taxis/VTC et en analysant les frais par voyageur, mais aussi par département.
Géolocalisation et paiement électronique sont au coeur de cette offre qui propose aussi de gérer la liste des utilisateurs autorisés et les notes de frais. SnapCar souligne que l’accès est « gratuit », tout du moins sans abonnement annuel, ni frais de prise en charge, ni pourboire obligatoire… et avec des forfaits pour les trajets vers les aéroports. Sur la page Web descriptive du service, la comparaison est clairement faite avec l’offre Club Affaires de Taxis G7.
Mais au-delà des sociétés de taxis, c’est bien Uber qu’il faut surveiller. Depuis le 1er octobre, le groupe américain propose à ses clients français une solution comparable, dans six villes : Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Nice et Toulouse. Là aussi, ni l’abonnement, ni les frais d’approche ne sont facturés. Les employés lient leur compte personnel à celui de leur entreprise et basculent entre l’un et l’autre selon la nature de leur déplacement. Pour faciliter le contrôle des dépenses, Uber a conclu un partenariat avec Concur Technologies (désormais filiale de SAP), dont les outils de gestion de budget sont officiellement exploitées par 70 % des grands comptes classés au Fortune 100.
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