Social.com, un nom de domaine qui vaut de l’or

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En 1995, Scott Carter acquiert le nom de domaine Social.com pour 100 dollars. En 2011, il le revend 2,6 millions de dollars à un mystérieux acquéreur.

Les enchères pour acquérir le nom de domaine Social.com ont atteint des sommets.

Racheté en 1995 pour la modique somme de 100 dollars, ce nom de domaine des plus suggestifs vient d’être adjugé pour 2,6 millions de dollars.

Le voici revendu 26 000 fois plus cher. Mais le nouvel acquéreur, basé au Royaume-Uni, a préféré garder l’anonymat. Il pourrait s’agir d’un collectif d’investisseurs et non d’une personne isolée.

Parmi les noms qui circulent, Facebook est bien placé, au même titre que Bing (de Microsoft), Google et Apple.

C’est le record 2011 sur le marché de seconde main des noms de domaine (pour l’instant).

L’histoire du nom de domaine Social.com est original.

Flashback : en 1995, l’USB faisait à peine son apparition sur les ordinateurs personnels. L’Internet en était encore à ses balbutiements.

Faute d’une standardisation et de connexions haut débit, il n’était accessible que par quelques millions de foyers à travers le monde.

A l’époque, qui aurait pu prédire l’essor des réseaux sociaux à l’horizon 2010 ?

Scott Carter, acquéreur de Social.com en 1995 auprès de Network Solutions, est le premier surpris.

Une opération qui lui était revenue à 100 dollars tout rond à l’époque.

Parmi les premiers projets lancés par ses soins autour de ce nom de domaine : un site de rencontres.

« Mon intention était de mettre en place un site qui concurrencerait Match.com », expliquait Scott Carter lors du dernier DomainFest de Barcelone.

Sans résultats probants, Social.com avait été mis aux enchères une première fois en 1997. Mise initiale : 50 000 dollars.

Scott Carter semblait trop gourmand malgré cette belle époque de la Net-économie.

Avec la montée en puissance des réseaux sociaux (Facebook, Twitter…), le détenteur de ce nom de domaine générique tente à nouveau sa chance en 2011.

Il en escomptait 5 millions de dollars. Il n’en a obtenu que la moitié. Mais cela reste quand une belle vente, qui restera ancrée dans la saga des noms de domaine.

Qui sait, il n’est pas trop tard pour faire fructifier ce nom de domaine.

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