Sony France : grand déballage des tablettes tactiles « S » et « P »
Sony France présente ses nouveautés de la rentrée : ordinateurs monobloc, netbooks et téléviseurs 3D s’effaçaient irrésistiblement en faveur de deux tablettes tactiles : « S » et « P ».
Tablet P : entre bonnes et mauvaises surprises
Les plans de Sony restent néanmoins plus obscurs concernant la Tablet P et son deux panneaux tactiles de 5,5 pouces repliables l’un sur l’autre.
Tout au plus se présente-t-elle comme l’appareil nomade par excellence, avec un objectif : « la mobilité optimale« .
En dépit de ses airs de console portable et d’une masse négligeable (370 grammes), l’ensemble inspire confiance, notamment au niveau de charnières.
Mais les 512 Mo de RAM s’avèreront peut-être un peu limités à l’heure de faire tourner des jeux PlayStation (PS1 uniquement, compatibilité avec la PS2 envisagée).
ITespresso a été agréablement séduit par une technologie d’écran TruBlack, qui offre un rendu fidèle, sans trop de reflets parasites, pour des images d’un piqué prononcé. De même, l’échelle de luminosité s’avère satisfaisante.
De quoi reléguer au second plan les notebooks de la série VAIO, ultra-légers malgré leur diagonale d’écran de 13,1 pouces.
Ainsi certains modèles ne dépassent-ils pas les 1200 grammes, grâce à un châssis fait d’un plastique dur qui ne respire toutefois pas la robustesse.
Mais ces dalles mates ultra-plates ont le mérite de contribuer à l’avènement d’une solution qui a ses arguments pour résister face à l’invasion imminente des ultrabooks.
Côté matériel, on notera une effusion de couleurs, jusqu’aux périphériques assortis, d’un rouge flamboyant ou d’un noir ébène bien plus sobre.
C’est d’ailleurs dans ces mêmes tons que Sony décline sa famille de monoblocs dotés de processeurs Core i3 et i5.
Le stockage interne atteint le téraoctet, mais le système, dans sa globalité, manque cruellement de réactivité.
Ce qui n’est pas le cas de l’ambitieuse firme de Howard Stringer, qui joue la carte de la diversité, forte de deux étoiles montantes dont les tarifs pourraient être amenés à chuter avant les fêtes de fin d’année.
Une condition qui ne tiendra qu’au ressenti des consommateurs.
En attendant, il restera toujours l’Ereader !