Sony France a toujours des inclinations pour le grand public
La tourmente ne change pas l’ordre des choses chez Sony France, dont le florilège mobile, tactile et connecté de cette rentrée 2012 se destinera essentiellement au grand public (bonus galerie photos).
En outre, elle se voit conférer la dénomination Xperia, celle-là même qui colle déjà aux smartphones de la marque. La raison ? Un rapprochement entre les deux mondes grâce au cloud ainsi qu’à des applications optimisées.
« Avec cette continuité, l’utilisateur n’est pas dépaysé en passant d’un terminal à l’autre« , explique Ken Takeuchi, responsable marketing de la division Consumer.
Cette continuité est assurée auprès des familles avec le VAIO Tap 20 (environ 1000 euros fin octobre), un monobloc construit autour d’une dalle IPS de 20 pouces en 1600 x 900 points, capacitive multitouch à 10 points de contact.
Avec un disque dur de 750 Go et un processeur limité à l’Intel Core i3-3217U, une telle machine trouvera préférentiellement sa place dans la sphère domestique, en tant qu’auxiliaire de partage de contenus.
Mais comme tous les adoptants de l’All-in-One, Sony n’exclut pas d’aller titiller les petits commerces ou encore l’hôtellerie, avec un VAIO Tap 20 utilisé comme point d’affichage dynamique et enrichi de plus-values : une batterie et une connectivité NFC.
Passerelle entre les tablettes et les PC, le convertible VAIO Duo 11 (11,6 pouces pour 1,3 kg) pourrait constituer le compagnon idéal du salarié nomade en quête d’un compromis entre puissance et mobilité.
Le refrain semble gravé dans le magnésium du châssis, mais la réalité est tout autre : alors que de tels hybrides sont considérés par beaucoup comme des outils de travail d’avenir, Sony évoque comme coeur de cible… les étudiants.
A 1200 euros TTC courant octobre, « on compte également sur la demande des geeks et des connaisseurs qui souhaitent disposer d’une machine robuste, performante, à l’aise dans toutes les situations« , selon les équipes de Ken Takeuchi.
Et d’ajouter : « Ca peut surprendre, mais nous visons aussi les anciens utilisateurs de Mac, qui, statistiquement, sont nombreux à se tourner vers la marque VAIO lorsqu’ils touchent au monde du PC« .
Une batterie supplémentaire, un écran tactile multipoints, un stylet à 256 niveaux de pression, des processeurs Core du modèle i3 à l’i7, quelques technologies logicielles maison dont une anecdotique reconnaissance des gestes, et le VAIO Duo 11 s’impose comme un porte-drapeau désigné.
Mais sa commercialisation ne débutera qu’au mois prochain. Les meilleures ventes en volume depuis plusieurs trimestres sont à mettre à l’actif du VAIO Z, un notebook qui trouve fréquemment sa place sur les postes de travail des professionnels.
Une véritable antithèse au phénomène ultrabook, auquel Sony reste globalement insensible.
A partir de 750 euros en Core i3, le groupe high-tech japonais préfère miser sur la richesse d’une connectique qui inclut à la fois VGA et HDMI, mais aussi sur le bénéfice d’un clavier rétroéclairé.
Plusieurs inconvénients : l’épaisseur (quoique l’on ne dépasse guère les 15 mm) et l’absence d’options de sécurité : pas de Smart Card à déclarer et la biométrie, comme le Trusted Platform Module, reste réservé au haut de gamme.
A noter que Sony ne s’exprime pas quant à l’absence, à son catalogue, de terminaux ARM sous Windows 8. Cette impasse est-elle liée au coût des licences ? Difficile d’en savoir plus.
« L’architecture x86 offre bien plus de flexibilité, avec notamment la possibilité de basculer entre la nouvelle interface de Windows et le Bureau« , glissent simplement les représentants de Sony.