Après un mois d’enquête sur la cyber-attaque qui a frappé Sony Pictures, les forces fédérales de cybersécurité aux Etats-Unis ont des certitudes que n’ont pas certains experts en sécurité IT.
Du côté de l’administration Obama, on estime avoir obtenu, dans le cadre d’un programme d’espionnage mené depuis plusieurs années avec une équipe d’élite, des « preuves tangibles » de la responsabilité « plus ou moins directe » de la Corée du Nord. Suffisamment en tout cas pour jeter ouvertement la pierre au régime autoritaire dirigé par Kim Jong-un.
Mais le doute planent chez certains observateurs, qui soulignent que Pyongyang ne dispose pas des infrastructures à la conduite d’une attaque informatique de grande envergure sur la Toile. Tout en précisant que le niveau de sophistication de l’attaque est « bien au-delà des capacités supposées de la Corée du Nord ».
Le gouvernement américain considère pour sa part que les pirates ont pu passer par un autre pays comme la Chine (qui dément toute implication dans cette affaire). Mais il lui est difficile de nier que le code du malware utilisé pour infiltrer le réseau de Sony Pictures contient plusieurs identifiants de serveurs et des données d’authentification – de niveau administrateur – qui ont favorisé la propagation de l’infection.
Ces informations auraient-elles été communiquées aux pirates par un salarié (ou ex-salarié) de Sony Pictures, indépendamment de tout gouvernement ? L’hypothèse revient sur la table alors que le FBI l’avait officiellement exclue la semaine passée.
Dans l’état actuel, les retombées s’accumulent. Un deuxième « blackout » vient de toucher la Corée du Nord après celui constaté lundi. Comme le note Silicon.fr, la Corée du Sud a également été la cible d’attaques, lesquelles visaient l’infrastructure IT entourant son parc de centrales nucléaires.
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Crédit photo : Tatiana Popova – Shutterstock.com
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