La restructuration de Sony passera par la vente d’actifs immobiliers.
Premier sur la liste, le siège de New York, vendu pour 1,1 milliard de dollars (820 000 euros) à un conglomérat mené par « The Chetrit Group », promoteur immobilier qui s’est déjà distingué pour ses investissements dans la Sears Tower de Chicago.
En déduisant les frais inhérents à la transaction, au remboursement de prêts et à la remise en état de ce building érigé dans les années 1980 par le groupe télécoms américain AT&T, Sony espère générer un bénéfice de 685 millions de dollars (510 000 euros).
Les enchères auraient retenu, selon Reuters, une vingtaine de candidats, sous la houlette de la société d’affaires Eastdill Secured et son courtier Doug Harmon.
Le deal est voué à se conclure en mars, sur le principe d’une cession-bail applicable pour 3 ans. Sony restera donc en poste, en tant que locataire.
A 1,1 milliard de dollars, c’est la plus grosse somme investie depuis 2 ans dans une transaction immobilière à New York.
En 2010, Google avait mis sur la table 1,8 milliard de dollars pour un immeuble au 111 Eighth Avenue (quartier de Chelsea).
Sony est basé dans un quartier plus coté, en l’occurrence la « Plaza », au 550, Madison Avenue. Il s’y est implanté en 2002, en rachetant les locaux à AT&T, pour 236 millions de dollars.
D’autres actifs pourraient faire l’objet d’une vente au cours des prochains mois. Il est question de certains bureaux situés à Tokyo, et qui pourraient engendrer un bénéfice avoisinant le milliard de dollars.
Englué dans la déliquescence de l’électronique grand public japonaise comme ses compatriotes Panasonic, Sharp ou encore Toshiba, Sony capitalise sur son patrimoine immobilier pour générer de la valeur.
Mais sa restructuration impliquera aussi 10 000 suppressions de postes (environ 6% des effectifs), dont la moitié qui résulteront de diverses cessions d’activité.
En 2012, Sony a enregistré un recul d’activité commun à toutes ses unités, excepté la division Mobile, en forte progression depuis le rachat des parts du Suédois Ericsson.
Alors que les tablettes tactiles Xperia peinent à décoller, le segment TV & Audio s’essouffle et les ventes de PSP sont « honorables », sans plus.
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