Au-delà des 300 entreprises du numérique ou start-up unies ayant participé au CES 2017, un série de personnalités politiques, d’organisations professionnelles et de groupes français se sont déplacés cette année pour soutenir la communauté French Tech.
2017 est une année particulière en raison de l’élection présidentielle en France. Par conséquent, on perçoit un intérêt plus prononcé de la classe politique vis-à-vis de l’écosystème du numérique. Mais c’est aussi le 50ème anniversaire du CES. Quand même.
Dans le camp des Républicains, le candidat François Fillon investi par la droite pour la Course à l’Elysée a effectué le déplacement, en compagnie de Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Laure de la Raudière et de Frédéric Lefebvre.
L’occasion de multiplier les rencontres avec les start-up (Navya, Qarnot, Dagoma, Shapeheart, Withings, Klaxoon, Netatmo/Legrand…) et entrepreneurs exposant sur place, les selfies et les tweets pour immortaliser ses tranches de vie numérique.
Dans cet univers technophile, François Fillon est plutôt à l’aise puisqu’il adore les nouvelles technologies au point de s’auto-qualifier de « geek ». Le candidat des Républicain a évoqué sa volonté de faire de la France « une smart nation » s’il accède à la présidence, tout en montrant fasciné par les « progrès fantastiques réalisés en deux ans » dans le domaine de la voiture connectée.
Parmi ses interventions, il a notamment évoqué « la transformation digitale » comme « moteur de l’économie » et le numérique perçu comme un « enjeu de souveraineté » .
Selon Le Figaro, François Fillon a évoqué la création d’un « statut de prestataire indépendant qui aura la possibilité de contracter pour une durée de trois ans, sans possibilité pour l’inspection du travail de requalifier ces contrats en contrat de travail ».
Côté gouvernement, Michel Sapin et Axelle Lemaire ont également pris le temps de discuter avec la communauté French Tech sur place en prenant le temps d’assister à des démos produits.
L’occasion d’y voir la secrétaire d’Etat au Numérique et à l’Innovation en train de jouer « La Marseillaise » au violon créé en 3D par la start-up 3Dvarius.
Une petite blague sur les slips anti-onde pour les hommes afin de protéger les parties génitales des ondes électromagnétiques produites par les téléphones a provoqué aussi un certain buzz.
« Pour soutenir la French Tech, il a fallu renverser la table », évoquait la secrétaire d’Etat au Numérique et à l’Innovation dans un entretien accordé au Parisien juste avant son départ pour Las Vegas. « Un jeune sur deux en France dit vouloir créer son entreprise. Cette révolution culturelle, c’est la gauche qui l’a accomplie. »
En accompagnant Michel Sapin, Axelle Lemaire a rendu visite à des start-up comme BeWell Connect, SimForHealth, Famoco mais aussi des stands de groupes comme Dassault Systèmes ou La Poste.
Un petit déjeuner de travail a aussi été organisé sur place sur le thème de l’attractivité avec des entrepreneurs de la Tech. Mais c’était de la pure représentation : aucune annonce gouvernementale n’a été émise à l’occasion de ce tour show-room au CES à Las Vegas.
Dans la série des organisations professionnelles sur place, Pierre Gattaz, Président du MEDEF, a aussi effectué le voyage à Las Vegas. Mais il est bien difficile de trouver une photo sur laquelle on trouve les membres du gouvernement à ses côtés.
L’entente semblait plus cordiale en 2014 avec le MEDEF à la genèse du programme French Tech lorsque Fleur Pellerin était chargée du portefeuille de l’Economie numérique.
Cette édition 2017 du CES de Las Vegas était aussi une première pour Sébastien Soriano à la présidence de l’ARCEP. Contrairement à son prédécesseur, il a pris l’habitude de se rendre dans les grandes conventions high-tech.
Ce fût également l’occasion de se rendre sur le stand de La Poste en pleine transformation digitale. Un domaine tout aussi intéressant au regard des fonctions de régulation du secteur des postes attribuées à l’ARCEP.
Une délégation CIGREF, conduite par son Président Pascal Buffard, était également sur place. Mi-décembre, l’organisation professionnelle avait publié un rapport sur l’impact de l’intégration des objets connectés en entreprise.
La French Tech dispose d’une certaine expertise IoT qui se traduit par une multitude de start-up qui prennent position sur ce segment.
L’actualité se prolongera la semaine prochaine sur ce thème : Laure de La Raudière (député LR, Eure-et-Loir) et Corinne Erhel (députée PS, Cotes d’Armor) publieront leur rapport sur L’Internet des Objets qui boucle la mission d’information réalisée pour le compte de la commission des Affaires Economiques de l’Assemblée Nationale.
Enfin, à travers les tweets diffusés à l’occasion de la session CES 2017, on a entraperçu également une « team Orange », comprenant Stéphane Richard (P-DG), Pierre Louette (DGA) et Georges Nahon (Orange Labs de San Francisco), en train de tester le concept car de BMW.
Sachant que l’opérateur télécoms est également impliqué dans une expérimentation 5G avec Ericsson et PSA présentée sur place.
(Crédit photo : @FranceinLA)
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