Spark : BlackBerry joue l’ouverture pour sécuriser l’IoT

La marque Spark a désormais une double connotation chez BlackBerry.

Depuis l’an dernier, elle est associée, dans le catalogue de la firme canadienne, à un SDK Android, iOS et JavaScript qui permet d’exploiter les fonctionnalités de la messagerie BBM.

D’ici à la fin de l’année, elle désignera une plate-forme à la visée plus large. En l’occurrence, la sécurisation des terminaux, des applications et des données sur toute la chaîne IoT, des équipementiers aux utilisateurs finaux.

Dans cette optique, des jonctions ont été établies avec des services comme AWS, Azure (Microsoft), Watson (IBM) et Android Things.

BlackBerry met aussi à contribution son propre portefeuille. Entre autres pour l’authentification contextuelle (fonction d’éléments comme la localisation, l’horaire, la biométrie…), la notification des administrateurs IT et l’utilisation de fichiers Office 365 dans les conteneurs BlackBerry Dynamics.

Voilà deux ans que le groupe dirigé par John Chen a officialisé son « pivot stratégique ». Ayant pris du recul sur le hardware, il se définit depuis lors comme un fournisseur de logiciels et de services de sécurité axés sur le mobile et « l’entreprise des objets » (EoT, pour « enterprise of things »). C’est d’ailleurs sous ce dernier blason qu’est annoncée la plate-forme Spark.

Sur l’exercice fiscal 2018 de BlackBerry, achevé le 28 février dernier, le segment « logiciels et services pour les entreprises »* s’impose comme le principal pourvoyeur de chiffre d’affaires, à 388 millions de dollars sur un total de 932 millions.

Le revenu global a diminué de plus de moitié en deux ans, mais le résultat net est redevenu positif, à 405 millions de dollars, contrastant avec le déficit de plus de trois milliards de dollars accumulé en 2016-2017.

* Une partie de l’offre applicable à l’IoT est incluse dans le segment « Technology Solutions », à l’image de Radar (gestion de flotte) et de Certicom (cryptographie).

Photo d’illustration : John Chen, CEO de BlackBerry