Spotify continue de surfer sur l’Open Graph

Au dernier pointage, Spotify compte 2,5 millions de souscripteurs à son offre payante.

Son intégration dans l’Open Graph, comme un bol d’air salvateur, lui a ouvert la porte vers un nouveau public, en l’occurrence celui issu des rangs de Facebook.

Mais la démarche a engendré de sévères restrictions sur sa plate-forme de streaming, désormais indissociable d’un compte sur le réseau social de Mark Zuckerberg.

En contrepartie, les utilisateurs, indépendamment de leur ancienneté sur le site, se sont vu octroyer 6 mois d’illimité sans frais.

Deux mois après l’échéance, un demi-million d’internautes non encore inscrits ont positivement répondu à l’appel d’un catalogue de plus de dix millions de titres.

En parallèle, le nombre total d’utilisateurs du logiciel atteint le seuil des 4 millions (+1,6 million au cours de la période sus-évoquée).

Comme le suggère le Telegraph, à l’aube d’une annonce d’envergure programmée pour le 30 novembre, l’encourageant bilan résultant d’une implantation estivale aux USA a certainement poussé l’intéressé à s’inviter, la semaine passée, en Belgique et en Suisse.

Les remous se multiplient un marché de la musique en ligne qui accueille, avec autant de suspicion que de fascination, le dernier-né Google Music.

En parallèle, Apple lance iTunes Match dans le bain du téléchargement légal de contenus audiovisuels.

Face au courroux de ST Holdings, sous l’égide duquel plus de 200 labels ont récemment décrété, à l’unisson, leur défection au son d’une campagne « Fuck Spotify », la victime désignée maintient le cap.

Respectivement facturées à hauteur de 4,99 et 9,99 euros mensuels, les deux formules Premium sont constitutives d’une offre comparable à celle de la concurrence, avec toutefois la commodité d’un client de bureau Windows et Mac OS.