Numéro un mondial de la musique en streaming, Spotify s’est encore rapproché d’une introduction en Bourse.
Fin décembre, la première start-up européenne (d’origine suédoise), transformée en licorne, a réalisé de manière confidentielle un dépôt de documents auprès de la SEC (Securities and Exchange Commission, organe de régulation des marchés financiers aux USA), selon le site média Axios sur la foi de sources multiples interrogées.
La méthode d’entrée en Bourse sur le New York Stock Exchange se révèle particulière puisque Spotify parie sur une inscription directe qui pourrait être effective entre mars et avril.
On oublie la levée de fonds associée à l’IPO et on laisse de côté le traditionnel « roadshow » pour séduire les investisseurs. Mais on accède aux marchés financiers « par la petite porte » juste en plaçant sa réserve d’actions au flottant, avec l’appui des investisseurs et des banques d’affaires comme Goldman Sachs, Morgan Stanley et Allen & Co.
En guise d’illustration, les trois majors (Universal Music, Sony Music et Warner Music) disposent de parts dans Spotify après avoir concédé à la plateforme de musique en streaming un accès à leurs catalogues de titres.
Selon The Wall Street Journal, cette technique de financement comporte des risques avec des sociétés qui présentent des risques potentiellement accrus pour les investisseurs.
La valorisation de Spotify est évaluée à 20 milliards de dollars si l’on prend en compte l’accord récemment signé avec le groupe Internet chinois Tencent. Mais ses résultats financiers restent à nuancer au regard des pertes cumulées depuis des années.
La société, fondée en 2006 par Daniel Ek en Suède, pourrait ajuster son modèle économique pour atteindre la rentabilité plus rapidement : une proportion d’au moins 70 % des revenus est reversée aux artistes et aux labels de musique.
Spotify revendique 140 millions d’utilisateurs actifs par mois, dont 60 millions d’abonnés payants (données de juin 2017) qui disposent d’un accès à une base de 30 millions de titres de musique disponibles en streaming.
Au même moment, son principal rival Apple Music en revendiquait 27 millions lors de la conférence d’Apple pour son écosystème de développeurs (WWDC).
Parallèlement, Spotify doit affronter une salve d’actions en justice. La plateforme musicale est attaquée par Wixen Music Publishing du nom d’une société de collecte de royalties pour exploitation illégale de 10 000 chansons (dont des titres de Neil Young, Missy Elliot ou les Beach Boys) lors du lancement de Spotify aux USA en 2011. Le montant des dommages-intérêts exigés est évalué à 1,6 milliard de dollar.
(Crédit photo : Spotify – Instagram)
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