Spotify s’est fait une place aux Etats-Unis.
Le service suédois de musique en streaming y totalise désormais 1 million d’utilisateurs payants, 16 mois après son implantation.
« Une progression sans égal« , selon le CEO Daniel Ek, qui revendique la première place du marché outre-Atlantique, devant la référence Rhapsody.
Présent dans 15 pays, dont la France, Spotify compte 20 millions d’utilisateurs actifs, dont 5 millions d’abonnés Premium (25% des effectifs).
Lancée en 2006, la plate-forme constituerait aujourd’hui, avec Apple iTunes, l’une des principales sources de revenus numériques de l’industrie musicale.
En six ans d’exercice, Spotify, selon un modèle économique octroyant aux ayants droit 70% des recettes générées, a versé aux maisons de disques quelque 500 millions de dollars, dont la moitié au cours des 9 derniers mois.
A en croire Daniel Ek, cette croissance des revenus ressortit notamment à une « propension des internautes à souscrire une formule payante« .
A titre comparatif, sur 160 millions d’utilisateurs revendiqués, Deezer ne compte que 2 millions de souscripteurs Premium, soit 1,25% de son public.
Dans une optique de fidélisation, Spotify mise sur l’alliance des contenus et des services. Dernières valeurs ajoutées en date, un outil de découverte d’artistes (encore en bêta test) et un accord de licence pour la discographie du groupe Metallica.
A l’horizon 2013, une version en ligne devrait voir le jour. Elle sera accessible via un navigateur Internet, sans passer par l’actuel client de bureau ou mobile.
Le 2 mars 2009, Spotify fêtait son premier million d’utilisateurs. La société est aujourd’hui valorisée à près de 3 milliards de dollars, après un tour de table de 100 millions de dollars conclu mi-novembre.
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