SQL Server 2005 attendu en novembre
La nouvelle version de la base de données de Microsoft mettra l’accent sur la disponibilité et la sécurité des systèmes.
Microsoft a annoncé le 5 juillet qu’il dévoilerait la prochaine version de SQL Server le 7 novembre prochain dans le cadre du lancement mondial de trois de ses plus importantes suites logicielles. SQL Server 2005 sera en effet proposé en même temps que Visual Studio 2005 (avec lequel il partage une bonne partie de son code) et Biztalk 2006.
Selon le géant des logiciels, cette future base de données profitera notamment d’une réduction des temps d’arrêt pour cause de maintenance ou de défaillance matérielle, ainsi que d’une amélioration de la sécurité de l’application.
« Le nouveau code est conçu de manière à simplifier la vie des développeurs et des administrateurs », a déclaré Andrew Lees, vice-président chargé des outils serveurs, lors de son discours d’introduction de la conférence Microsoft TechEd 2005 Europe à Amsterdam. « 70 % des budgets IT sont dédiés à la maintenanceet seulement 30 % à la mise en place de nouvelles fonctions. Nous voulons changer cette situation en réduisant la complexité [du logiciel]. »
Une disponibilité permanente du système
L’une des principales avancées de SQL Server 2005 est une fonction de mirroring de bases de données qui permet d’effectuer des modifications sans nécessiter de temps d’arrêt. Afin d’améliorer la disponibilité du système, il est en effet possible de le configurer en répartissant la charge sur différents centres de données.
Andrew Lees a démontré cette capacité en présentant un système dans lequel deux bases de données liées gèrent des requêtes. Lorsqu’on arrête complètement l’un des systèmes, la seconde base de données prend alors toutes les requêtes en charge.
Sécurité renforcée
Selon Microsoft, la sécurité a été améliorée dans ce futur produit grâce au chiffrement de toutes les données. Il est de plus possible de gérer les accès à la base de données en fonction des différentes autorisations accordées à chacun des utilisateurs. Andrew Lees affirme que le processus d’installation de l’application a également été sécurisé via la possibilité de limiter la visibilité du code par les hackers.
(Article traduit de VNUnet.com)