Samsung a profité du Flash Memory Summit qui s’est tenu à San Francisco pour lever le voile sur un SSD de 16 To (15,36 To effectifs).
Sous la référence PM1633a, il a comme spécificité d’être l’unité de stockage à la plus importante capacité de stockage au monde parmi les SSD et disques durs. Jusqu’à présent, les plus gros modèles affichaient 8 To pour le HDD Seagate Backup Plus ou 10 To pour le HDD Ultrastar Archive Ha10 signé HGST, filiale de Western Digital.
Mais, la comparaison s’arrête là puisque l’unité de stockage dévoilée par le constructeur sud-coréen est un SSD, c’est-à-dire qu’il exploite de la mémoire flash à portes NAND.
Et pas n’importe quelle flash puisqu’il est l’un des tous premiers à utiliser des puces flash d’une capacité de 256 Gb (soit 32 Go) alors qu’habituellement on trouve des puces de 128 Gb (16 Go) dans les supports de stockage flash.
Samsung avait déjà exploité de telles puces dans le SSD PM863 affichant toutefois une capacité bien inférieure puisque de 3,84 To « seulement », soit 4 fois moins que le PM1633a.
Précisons que ce niveau de densité (c’est-à-dire 256 Gb par puce) est possible grâce à l’empilement de 48 niveaux de V-NAND (pour Vertical NAND) TLC (3-bits-per-cell), contre 36 en 2014.
Rappelons que la V-NAND ouvre une nouvelle voie, celle de la troisième dimension, pour l’intégration qui se heurte aux limites physiques des process CMOS avancés.
Outre Samsung, tous les principaux fabricants sont aussi passés à cette flash « 3D » : SanDisk en partenariat avec Toshiba mais également Micron et Intel. L’association de la V-NAND à l’architecture TLC ouvre de surcroît la porte à une plus grande intégration.
Pour parvenir à obtenir un SSD de 16 To, il faut 500 de ces puces dans ce SSD au format 2,5 pouces. Samsung a probablement eu recours au mutlichip (plusieurs dies empilés dans un même boîtier) pour l’assemblage de ces dies afin de gagner en intégration sur les circuits imprimés.
Toujours est-il qu’à l’occasion du Flash Memory Summit, Samsung a également fait la démonstration d’une application pratique de son nouveau SSD.
La firme sud-coréenne a en effet présenté un serveur intégrant pas moins de 48 SSD PM1633a pour une capacité totale de stockage de 768 To. Baptisé ironiquement « JBOF » (« Just a box of flash »), il a pu mette en valeur le niveau de performances du SSD établi à 2 millions d’IOPS (Input/Output Operations per second). A titre de comparaison, la plupart des SSD grand public du marché plafonnent à 90 000 IOPS.
Pour l’heure, Samsung n’a pas dévoilé le tarif de son SDD PM1633a de 16 To. Mais, à titre de comparaison, le SSD Samsung Evo de 2 To est à 800 dollars et le 850 Pro de 2 To à 1000 dollars. Ces deux dispositifs exploitent également de la V-NAND TLC.
Crédit photo : Samsung : SSD 840 Evo
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