Start-up : les business angels ont été frileux dans leurs investissements en 2012

2012 a été une année en demi-teinte pour les start-up françaises.

Selon les statistiques de l’activité des réseaux de business angels de la fédération France Angels, le montant investi par les particuliers l’année dernière a reculé de 9,6%, à 40 millions d’euros.

Pourtant, l’investissement des business angels en 2011 avait progressé de 11,3%, 2,5% en 2010 et de … 44% en 2009.

« Le montant des investissements est redescendu au niveau de 2010, alors même que le nombre de business angels a augmenté de 600, au cours des deux dernières années », souligne France Angels.

Le montant moyen investi en 2012 par les 4 000 business angels français s’est élevé à 114 000 euros, soit une baisse importante de 15% sur un an.

Concernant les secteurs d’activité plébiscités par les investisseurs privée, 30% des jeunes pousses financées sont implantées sur le secteur du e-commerce et des e-services (BtoB et BtoC), 13,1% sur celui des logiciels et des outils Internet, 9,3% dans l’industrie-chimie et 8,7% sur le secteur de la santé et des biotechnologies.

Ce désengagement peut s’expliquer par la crise économique, mais aussi les politiques fiscales du gouvernement, concernant notamment la loi de finances 2013.

En effet, les business angels font les frais d’une décision augmentant la taxation liée à la plus-value des cessions mobilières, qui est passée de 34,5% à 64,5%.

Bonne nouvelle toutefois : d’après les statistiques de France Angels, les investissements des business angels ont contribué ont contribué à créer 2 600 emplois en 2012.

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