Steve Jobs persiste : Flash plante le Mac et c’est bourré de bugs
Devant des responsables du Wall Street Journal, le patron d’Apple a lancé une nouvelle salve de critiques visant Flash, la technologie vidéo d’Adobe, considérée comme obsolète.
Steve Jobs poursuit sa croisade anti-Flash.
Lors d’une récente rencontre avec des responsables de l’équipe du Wall Street Journal dans le cadre d’une tournée médias, le P-DG et co-fondateur d’Apple leur a suggéré d’éluder la technologie vidéo phare d’Adobe si le journal souhaitait déployer des services sur l’iPad.
Le ton a encore monté d’un cran depuis la présentation de la tablette numérique d’Apple. Steve Jobs estime que Flash plante le Mac et qu’elle est bourrée de bugs.
Mais la charge ne s’arrête pas là : le charismatique P-DG et co-fondateur d’Apple qualifie Flash de « CPU hog » (littéralement « porc CPU », le Flash phagocyte les ressources de processeur, pourrait-on interpréter).
De plus, elle constituerait une « source de failles de sécurité » et serait une technologie obsolète.
Toujours selon Steve Jobs, si l’iPad prenait en compte le Flash, la tablette numérique perdrait en performance affichée de batterie. Celle-ci tomberait de 10 heures à 1,5 heure si les cycles CPU prenaient en compte cette techno vidéo.
Le blog ValleyWag souligne qu’il y a un peu de mauvaise foi dans les propos du patron d’Apple : un iPad n’exploitant que des services vidéo n’afficherait pas une autonomie de 10 heures.
En guise d’alternative, Steve Jobs recommande d’utiliser le codec vidéo H.264, compatible avec l’iPad et avec la plupart des navigateurs. « C’est normal trivial dans la version originale, ndlr] de créer des vidéos sous H.264 », prône-t-il.
Tout en négligeant de préciser que le codec H.264 est une technologie brevetée, que son exploitation peut se révéler coûteuse rapidement et qu’elle ne propose pas toutes les fonctionnalités Flash en termes de technologie pour les applications Web enrichies (Rich Internet Application).
Adobe ne compte pas se laisser faire : son CTO a commencé à répondre aux assauts de Steve Jobs.