Phillip Fernandez aura passé un peu plus de dix ans à la tête de Marketo.
L’intéressé quittera, ce 1er novembre, ses fonctions de P-DG, tout en conservant une place au conseil d’administration de la société qu’il avait fondée en 2006 avec Jon Miller et David Morandi, ses collègues d’alors chez le fournisseur de solutions CRM Epiphany.
Un vétéran de l’industrie du logiciel d’entreprise reprendra le flambeau. Son nom : Steve Lucas.
Ancien de Salesforce, il a surtout occupé plusieurs postes à responsabilité chez SAP – dans les divisions « Business Analytics Database & Technology », « Business Objects » et « Corporate Strategy & Market Development » – avant de prendre la présidence de l’activité « Enterprise Platform & Analytics ».
Lui sont confiées les rênes d’une société récemment sortie de Bourse, à la suite de son acquisition par Vista Equity Partners.
Le fonds d’investissement américain a mis 1,79 milliard de dollars sur la table, intégralement en cash, pour prendre le contrôle de Marketo.
Dans la pratique, le spécialiste de l’automatisation marketing est absorbé par Milestone Holdco LLC et sa filiale Milestone Merger Sub Inc., deux structures montées pour l’occasion et affiliées au fonds Vista Equity Partners Fund VI.
L’opération, bouclée à la mi-août sans consultation des autorités de la concurrence, a valu à Marketo, ainsi qu’à ses dirigeants et à Vista Equity Partners, des poursuites en justice. Plusieurs recours collectifs se sont constitués en Californie pour « tromperie » et « défaut d’information » concernant la transaction.
Au 3 juin 2016, le principal actionnaire de Marketo était T. Rowe Price, avec 16,9 % du capital en tenant compte des parts que détenaient ses entités affiliées. Suivaient Fidelity Investments (14,1 %), Storm Ventures (5,7 %) et The Vanguard Group (5,4 %). L’équipe dirigeante cumulait une participation de 9,9 % (dont 3,4 % pour Phillip Fernandez).
La ligne de produits de Marketo devrait, au contraire du top management, rester d’actualité, dans une approche transversale, pour aider les entreprises à construire une relation client digitale, de l’acquisition (lead management, e-mail marketing) à la conversion.
L’éditeur revendique plus de 4 000 clients pour cette offre multicanale, dont des références comme Intel, Sony, Talend, Panasonic, Canon, Chrysler, Hyundai, Nokia Networks, Kaspersky Lab, General Electric et Citrix. Il estime que ses technologies permettent aux équipes marketing de réaliser, en moyenne, des gains de productivité de l’ordre de 20 %.
Les derniers résultats financiers – pour le 2e trimestre 2016 – sont ceux d’une société en croissance, mais toujours dans le rouge : si le chiffre d’affaires augmente de 30 % d’une année sur l’autre, à 65,995 millions de dollars, le résultat net reste négatif, avec des pertes de 17,95 millions de dollars.
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