Stockage : Atempo ajoute l’archivage d’e-mails à sa gamme
L’éditeur franco-américain met la main sur Lighthouse Global Technologies, un petit éditeur à l’origine d’une solution d’archivage des e-mails.
En septembre 2007, suite à sa levée de fonds de 22 millions de dollars, Atempo se déclarait ouvert aux rachats pour compléter son offre de sauvegarde de données. Il vient de commencer à passer à l’acte, en s’offrant Lighthouse Global Technologies, un petit spécialiste de l’archivage d’e-mails employant une dizaine de salariés en Espagne et aux Etats-Unis.
Selon Fabrice de Salaberry, directeur général d’Atempo, « la technologie E-Trail Digital Archive de Lighthouse est complémentaire de l’offre de sauvegarde et de protection continue de données d’Atempo ». Dans le cadre de la diversification d’Atempo sur le marché de l’archivage, elle sera d’ailleurs intégrée à l’offre AAS (Atempo Archive Server) qui a été lancée en juin 2007. Objectif : « proposer d’ici l’été prochain une plateforme d’archivage universelle, intégrant l’archivage des fichiers et l’archivage des e-mails ».
Etats-Unis vs Europe
Quant à savoir si l’archivage d’e-mails est une préoccupation des entreprises européennes, Fabrice de Salaberry reconnaît que le marché de l’archivage légal est « bien plus développé en Amérique du Nord pour des raisons réglementaires ». Il estime toutefois que les législations américaines devraient prochainement « trouver des déclinaisons en Europe ». Selon lui, un marché existe par ailleurs sur le Vieux continent pour l’archivage « structuré » des e-mails.
Les clients peuvent jusqu’ici installer E-Trail Digital Archive ou louer cette solution en mode hébergé. Elle est utilisée pour l’archivage des e-mails (pour les serveurs de messagerie Microsoft Exchange et Lotus) et des communications par fax ou messagerie instantanée. Enfin, elle intègre nativement une technologie d’indexation et de recherche. « C’est ce qui fait sa force sur le marché de l’archivage légal où il faut être à même de reconstituer toute la vie d’un dossier », conclut Fabrice de Salaberry.