Stockage cloud : Microsoft SkyDrive arrive sur Android

La version SkyDrive pour Android est livrée.

Microsoft a en effet publié sur le Play Store de Google la première version finale (1.0) de son application pour le stockage de fichiers dans le cloud.

A l’instar des déclinaisons mobiles pour iOS et Windows Phone, l’application offre les fonctionnalités traditionnelles d’un explorateur de fichiers qui adjoint aux contenus stockés en local ceux hébergés en ligne, qu’il s’agisse de contenus privés ou partagés.

Il n’est pas, à proprement parler, de visionneuse intégrée, sinon pour les images, avec en l’occurrence l’affichage de vignettes pour les albums photo.

La prévisualisation s’effectue avec fluidité, sous la forme d’une mosaïque du plus bel effet, en phase avec la nouvelle interface de l’écosystème Windows.

L’aperçu en plein écran se révèle nettement plus gourmand en ressources système, tout particulièrement en raison des prérequis de détourage ou de redimensionnement. La bande passante n’est guère plus épargnée.

SkyDrive trouve néanmoins ses limites à l’heure d’ouvrir tout type de fichier autre qu’une image.

Documents PDF, tableurs, séquences vidéo : la consultation, tout comme l’édition, requiert des applications tierces vers lesquelles la redirection est néanmoins automatique.

En rapport à l’interface en ligne, le client logiciel gagne en agrément graphique et en lisibilité, notamment sur les petits écrans des smartphones.

Autre avantage, une optimisation pour Android 4.0 Ice Cream Sandwich, quand bien même la compatibilité est assurée avec toutes les versions du systèmes d’exploitation de Google, de Gingerbread 2.3 à Jelly Bean 4.1.

SkyDrive poursuit donc sa mutation commencée fin avril.

Refonte graphique, compatibilité avec l’Open Document Format, liens renforcés avec la messagerie Hotmail, taille maximale des téléversements portée à 300 Mo… l’interface Web et les clients de bureau sont tous passés à la moulinette.

Avec Android comme ultime terrain de conquête, la boucle du mobile est bouclée, exception faite d’un laissé-pour-compte dénommé BlackBerry.

Cette universalisation s’est toutefois dessinée au prix d’une concession : les 25 Go octroyés de longue date à tout détenteur d’un compte gratuit ont été ramenés à 7 Go pour tous les nouveaux inscrits.

Pour justifier de cette, Microsoft a dévoilé les conclusions dites « éloquentes » d’une enquête menée en interne : plus de 99% des utilisateurs n’auraient jamais entreposé plus de 7 Go de fichiers sur leur disque virtuel.

Demeurent, à l’adresse des plus demandeur, les formules payantes, toutes sans engagement, avec un paiement par annuités : 8 euros pour 20 Go supplémentaires, les 50 Go à 10 euros et les 100 Go à 37 euros.

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