Stockage réseau : Synology cerne des besoins évolutifs
Pour familiariser les petites entreprises au monde des NAS, Synology adopte une vision globale du stockage réseau avec trois nouveaux modèles de 1 à 4 baies destinés à centraliser, au-delà des données, les outils de productivité.
La cuvée 2014 de Synology se bonifie avec trois nouveaux NAS aux multiples casquettes, englobant notamment les problématiques de sécurité et d’accès à distance nées de l’adoption du cloud et des terminaux mobiles.
Le socle technologique établi avec le cru 2013 reste d’actualité : d’une année à l’autre, l’évolution se fait en douceur. Elle se traduit essentiellement par une augmentation globale des performances, mais aussi de la consommation électrique.
En entrée de gamme, le modèle DS114 (169,99 euros TTC) succède au DS112, toujours sur base ARM (processeur monocoeur à 1,2 GHz), mais désormais avec une unité de calcul en virgule flottante… et toujours le cryptage matériel en plus du Wake-on-LAN.
Si la capacité de mémoire vive est doublée (512 Mo dorénavant), rien ne change en termes de connectivité : on retrouve toujours deux ports USB 3.0 et une interface Ethernet Gigabit.
Pas non plus d’évolution concernant les performances en lecture (109 Mo/s) et en écriture (74 Mo/s) ou encore le niveau sonore – 18 dB avec le ventilateur 60 mm.
Logé dans un boîtier toujours pesé à 710 g à vide, mais désormais de couleur noire plutôt que blanche, l’ensemble se révèle un peu plus énergivore : 16 W en fonctionnement, contre 13 W pour le DS112.
Pour un prix conseillé de 259,99 euros TTC, le DS214 offre deux baies de stockage, soit 8 To de capacité. Il dispose d’un processeur bicoeur à 1,07 GHz, quand son prédécesseur (le DS213) s’appuyait sur une puce monocoeur à 2 GHz.
Les performances n’augmentent pas pour autant, tout du moins en lecture : elles avoisinent toujours 110 Mo/s. Le bénéfice est plus sensible en écriture : on passe de 65 Mo/s à 100 Mo/s.
Petit élément distinctif, Synology a intégré un lecteur de cartes SD. Conséquence, le DS214 est plus lourd que le DS213 d’environ 50 grammes et plus énergivore de 4 watts.
Même différentiel thermique entre le DS413 et le DS414 (4 baies, jusqu’à 16 To ; 409,99 euros TTC).
Entre les deux générations, les évolutions se trouvent surtout sous le capot : Synology intègre toujours 1 Go de RAM DDR3, mais délaisse la puce Freescale à 1,07 GHz pour une Armada XP de chez Marvell, bicoeur à 1,33 GHz.
Le port eSATA disparaît pour laisser place à un deuxième lien Ethernet Gigabit, idéal pour mettre en place une stratégie de redondance ou optimiser les transferts par agrégation.
Dans ce dernier cas, le DS414 atteint 207 et 135 Mo/s, respectivement en lecture et en écriture, quand le DS413 plafonnait à 111 et 81 Mo/s. Cette amélioration se fait au détriment de la consommation (39 W) et des nuisances sonores (19 dB).
Mais l’élément qui doit constituer un différenciateur auprès des petites entreprises qui ne disposent pas nécessairement des compétences informatiques et du budget pour mettre en place des solutions sur mesure, c’est bien DiskStation Manager.
Livré dans sa version (4.3), cet environnement est rattaché à un kiosque d’applications qui regroupe des outils de sauvegarde, de messagerie, de diffusion multimédia, de protection antivirus, de vidéosurveillance, de VPN…
Il apporte également le support du cache SSD et de la fonction TRIM (optimisation des cycles de lecture / écriture), du système de fichiers HFS+ (sans journalisation, néanmoins) et des modems 3G/4G.
Autre nouveauté : la prise en charge du protocole NFS v4, qui gère plus efficacement le niveau de sécurité entre client et serveur, le chiffrement des communications et la reprise sur incident.
* en illustration, un autre NAS : le DS214play, orienté multimédia et destiné préférentiellement aux particuliers
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Crédit photos : Synology