Stockage réseau : les PME ont les faveurs d’Iomega
Avec en ligne de mire l’intégration du cloud et les usages annexes tels que la vidéoprotection, Iomega aligne son offre de stockage réseau sur les nouvelles exigences des PME.
Iomega met son catalogue de stockage réseau (NAS) au parfum des nouveaux enjeux auxquels sont confrontés les entreprises.
La filiale du géant EMC se concentre toujours sur les besoins des PME, s’exprimant en termes de centralisation et de protection des données, mais aussi d’intégration du cloud et d’accès à distance, avec en toile de fond des usages annexes comme la vidéosurveillance.
Dans cet esprit, Iomega exploite divers facteurs de forme et segmente son catalogue pour adresser diverses problématiques.
En entrée de gamme, on trouve l’ix2 (149 euros TTC livré sans disques), un modèle à 2 baies pour un maximum de 3 To par volume, soit jusqu’à 6 To de capacité totale.
Avec une prise en charge de la protection des données en RAID (0 et 1), ce NAS vise les petites structures, qui pourront l’utiliser non seulement pour centraliser des données, mais aussi pour des usages parmi lesquels la vidéosurveillance, jusqu’à 5 caméras.
L’intégration du cloud, notamment via des connecteurs Amazon S3, EMC Atmos et Mozy, permet d’envisager une interaction entre des sites distants. La solution Iomega Personal Cloud complète le tableau et propose un accès à l’échelle du WAN (Wide-Area Network).
Dans un format supérieur, les nouveaux représentants de la série px s’attaquent aux applications métiers plus critiques, requérant typiquement une haute qualité de service (QoS).
Dans cette logique, LifeLine, le système d’exploitation de la maison, optimise les échanges de fichiers et la bande passante à disposition. Il ouvre par ailleurs à la programmation d’événements comme la mise sous tension/l’extinction, la sauvegarde automatisée, etc.
Un écosystème d’applications tierces certifiées permet d’étendre les capacités des NAS, les reconvertissant en serveurs de messagerie, d’hébergement, d’impression ou encore de protection antivirus (McAfee).
Des deux modèles px, le premier peut accueillir 4 disques en SATA-III ou SSD. Il s’agit du px4-300d, affiché à partir de 699 euros HT (836 euros TTC), en Intel Atom ou Celeron.
Même configuration pour le px6-300d, avec néanmoins 6 baies (jusqu’à 18 To) et un tarif de base relevé à 749 euros HT (896 euros TTC).
Pour passer à 36 To et à un processeur Intel Core 2 Duo, il conviendra de se tourner vers le px12-350r, pouvant accueillir 4 Go de RAM et mettre à contribution 4 interfaces Ethernet Gigabit, mais proposé à partir de 3999 euros HT (4783 euros TTC).
La vidéoprotection reste l’un des chevaux de bataille d’Iomega. Témoin l’environnement Network Video Recorder, qui allie NAS et caméras IP/USB, avec plus d’un millier de modèles compatibles.
Selon le périphérique StorCenter, 4 à 8 licences de caméras sont incluses, au même titre que des disques durs « de qualité serveur », doublés d’une plate-forme cloud destinée à assurer la duplication des données.
La visualisation en temps réel s’effectue via un port VGA. Des applicatifs mobiles remplissent le même office et s’adjoignent à un système de notification par mail. La configuration initiale (4 To) est disponible pour 1149 euros HT (1375 euros TTC).
A noter la présence au catalogue d’un produit orienté consumer : l’EZ Media & Backup Center (199 à 339 euros TTC de 1 à 3 To), disque dur réseau faisant office de passerelle multimédia (UPnP/DLNA), avec des fonctions de partage automatique sur Facebook, YouTube et Flickr.
Crédit photos : Iomega