Storage Spaces : Windows 8 intègre le stockage virtualisé
Microsoft lève le rideau sur Storage Spaces, une solution de gestion du stockage réseau intégrée à Windows 8 et basée sur la virtualisation en grappes.
Microsoft officialise Storage Spaces, un outil de gestion de stockage réseau intégré à Windows 8.
L’ensemble repose sur une virtualisation de volumes physiques distincts agrégés en grappes logiques et sécurisés par RAID logiciel ( « le contrôle du RAID est intégralement assuré par une couche logicielle du système d’exploitation » dixit Wikipedia).
Le contrepied prime en regard des quelques fuites qui avaient laissé augurer d’un nouveau système de fichiers, en l’occurrence le ReFS, pour Resident File System. C’est raté.
L’ensemble perpétue les beaux jours du NTFS et gère les disques SATA, au même titre que le Serial-Attached-SCSI (SAS).
Les dispositifs USB externes peuvent également être intégrés aux pools de stockage, sur le modèle d’un JBOD évolué (« Just a Bunch Of Disks », un système qui agrège plusieurs disques physiques en un volume mais sans proposer de RAID).
En cas de défaillance, la réplication instantanée s’effectue par redondance, via une sauvegarde en parallèle sur deux volumes physiques (RAID1) éventuellement agrémentée d’un bit de parité (RAID5) qui facilite la récupération.
Une fois intégré à une unité logique traitée sur les postes clients comme un disque réseau, tout support de mémoire de masse n’est plus adressable en direct.
Aussi, il est impossible d’amorcer un système d’exploitation sans passer par l’interface de Windows 8 Server, seul habilité à manipuler ces disques « virtualisés » et ainsi concernés par le thin provisioning (attribution dynamique des ressources).
Cet artifice offre une flexibilité supplémentaire dans l’allocation de l’espace de stockage disponible. Peu importe la capacité réelle des volumes physiques, la grappe qui en résulte peut être étendue à l’infini.
Par conséquent, l’utilisateur n’a plus à se préoccuper des ressources à sa disposition. La DSI gère en coulisses l’évolutivité de son infrastructure et y ajoute des composantes si nécessaire.