Streaming : BlackBerry Music entre vraiment en scène
BlackBerry Music acquiert le statut de version finale au Canada, en Australie et aux Etats-Unis. RIM promet un déploiement dare-dare dans d’autres régions notamment l’Europe, mais se refuse à définir une date (bonus vidéo).
La version finale de BlackBerry Music vient d’être introduite sur la boutique d’applications de RIM (BlackBerry App World).
Mais le service d’écoute de musique en streaming n’est pour l’heure disponible que dans trois zones : Etats-Unis, Canada et Australie.
Son éditeur promet toutefois un déploiement à court terme « dans d’autres régions du globe« . L’Europe et la France devraient faire partie des priorités de la deuxième vague…
Chaque inscrit au service peut partager jusqu’à 50 chansons issues de sa bibliothèque personnelle.
Un répertoire à partir duquel il se constitue un profil musical à consulter par ses contacts BlackBerry (également détenteurs de comptes gratuits ou premium BlackBerry Music).
Précisons que les smartphones doivent fonctionner a minima sous BlackBerry OS 5 et embarquer BlackBerry Messenger 6.0.
Le principe de BlackBerry Music est incitatif : il repose sur l’élargissement de cet écosystème musical à une fréquence géométrique.
Cette densification étant fonction d’une condition sine qua non : convaincre les détenteurs de terminaux de céder à la tentation d’une formule à 4,99 dollars par mois.
Research in Motion a signé des accords avec un consortium de majors emmenées par Universal Music.
Il en résulte un catalogue évalué à une dizaine de millions de titres, quand les grands noms du streaming et de la musique en ligne- iTunes d’Apple en tête – en comptabilisent le double.
Couplée à des solutions complémentaires telles que Shazam, la version gratuite du service minimise les inconvénients d’une restriction des écoutes à 30 secondes et s’avère même suffisamment fonctionnelle (c’est là sa seule limitation) pour revêtir certains usages des plus commodes.
Mais le concept de « musique sociale » perd alors inexorablement en saveur comme en pertinence, face à l’émergence de solutions de streaming plus universelles, accessible depuis un simple navigateur Web ou via des clients de bureau plus élaborés qu’un BlackBerry Music tout juste débarrassé de l’apparat typique d’une version bêta.
Pour sa défense, Research in Motion pourra toujours invoquer l’infinité d’opportunités que laisse entrevoir un service connecté à BlackBerry Messenger et doté de fonctionnalités de stockage en cache dans l’optique d’une consultation hors-ligne.
De quoi agrémenter l’expérience connectée d’une touche de détente, de la sphère privée au cloud d’entreprise, comme le suggère cette vidéo officielle de présentation.