Streaming : Deezer adopte aussi l’Orange pour conquérir le Royaume-Uni
Deezer ouvre un bureau à Londres et s’appuie sur Orange UK pour vulgariser ses offres premium de musique en streaming.
Deezer s’exporte outre-Manche en nouant un partenariat avec Orange UK.
Une extension de l’accord capitalistique et commercial signé mi-2010 entre le groupe télécoms français et la plate-forme de musique en streaming.
La branche britannique d’Orange va intégrer en tant qu’option à ses forfaits mobiles les offres « streaming Premium » et « Premium+ », respectivement facturées à hauteur de 4,99 et 9,99 livres par mois.
Déjà allié à Orange en territoire français, le site quinqualingue aux 20 millions d’utilisateurs la joue « so British ».
Il a installe ses quartiers généraux à Londres, où Mark Foster, ex-responsable des maisons de disques Polydor et Warner Music, prendra ses fonctions de directeur.
Selon Mark Foster, le marché britannique de la musique est en effet l’un des plus conséquents en Europe. D’où « un enjeu crucial dans le développement de la marque à l’international« .
Après une implantation réussie dans l’Hexagone, Deezer pourrait étendre son domaine d’action dans « trois autres pays d’Europe« , selon BillBoard.
Une implantation aux Etats-Unis ne semble toutefois pas encore d’actualité. Mais il n’est jamais trop tard pour s’aligner sur une concurrence menée par Spotify.
A l’heure actuelle, Deezer concentre ses efforts sur le Royaume-Uni, sans pour autant lui octroyer l’accès gratuit désormais bridé à 5 heures par mois et financé par la publicité.
Les abonnés Premium seront les seuls à pouvoir écouter de la musique en streaming illimité ; les autres se contenteront de radios et d’extraits de 30 secondes.
Les conditions d’exploitation de la musique en streaming sont justement au coeur d’un contentieux entre Deezer et Universal Music en France.
Accusée de « contrefaçon » par la maison de disques, la plate-forme de musique en streaming vient néanmoins de remporter une première manche judiciaire.