Deezer embrasse la mobilité et ses contraintes pour proposer à ses abonnés Premium+ (offre à 9,99 euros par mois) un mode hors ligne accessible en HTML5 via le navigateur Google Chrome ou les clients mobiles pour Android, BlackBerry et iOS.
Cette offre de streaming en mode déconnecté concerne à peine 5% des quelque 20 millions d’utilisateurs répertoriés au dernier pointage de décembre 2011.
L’internaute éligible au service a tout loisir de se constituer une bibliothèque musicale et des listes de lecture disponibles à l’écoute sur une vaste gamme de terminaux, sans nécessiter de connexion Internet.
Seule contrainte, télécharger au préalable les contenus, qui sont alors sauvegardés en local grâce à un système de mémoire cache que gère pour l’heure le seul Google Chrome, moyennant l’installation d’une extension dédiée.
Autre éventualité, le recours aux applications mobiles. Dans les deux cas, il suffit d’un clic sur une icône dédiée à cet effet pour passer en mode hors connexion.
Les bénéfices d’un tel subterfuge se ressentiront essentiellement dans les lieux où les réseaux sans fil (Wi-Fi, 3G) viennent à faire défaut, tout particulièrement les transports.
Mais le doute plane quant au devenir des contenus ainsi rapatriés en local sans aucune contribution financière de la part de l’usager, qui pourrait percer les arcanes de ladite mémoire cache pour récupérer des fragments de fichiers et se livrer au piratage.
Lancé dans un tour du monde en 180 jours avec la ferme ambition de poser ses valises dans « plus de 200 pays » (libertés géographiques obligent), Deezer ne semble guère se préoccuper d’une telle éventualité.
A contrario, le site de streaming détenu à 11% par Orange s’appuie sur ce nouveau service pour entériner son entreprise de colonisation des plates-formes mobiles.
Fort d’un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros sur l’année 2011, Deezer s’apprêterait par ailleurs à organiser un tour de table destiné à lever entre 50 et 100 millions d’euros avant l’été, pour une valorisation à un demi-milliard d’euros.
Crédit image : © mostafa fawzy – Fotolia.com
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…