Toujours bon à prendre côté utilisateur : le rendu et le support sur mobile de la fonctionnalité Street View de Google Maps ont été optimisés. Côté développeur, des changements sont survenus dans l’API Google Maps JavaScript pour exploiter un module cartographique avec visite virtuelle pour les apps.
Depuis son lancement en mai 2007, le groupe Internet poursuit l’exploration de ce module d’assemblage d’images des rues et des vues du monde entier pour créer des panoramas à 360° accessibles à partir de son service cartographique. Il vient de faire le point dans une contribution blog.
En premier lieu, les transitions d’un point à un autre dans Street View sont désormais plus fluides. La volumétrie grandissante d’images traitées permet créer des animations lors des déplacements. Désormais, l’usage donne l’impression de se déplacer en douceur d’un endroit à un autre. Auparavant, avec l’ancien rendu, les transitions donnaient le sentiment de sauter d’un point à un autre, évoque Google.
Autre optimisation : le nouveau moteur de rendu utilise des images de moindre définition durant le chargement, ce qui se traduit par une animation plus fluide lors d’une rotation.
Grâce à un modèle à 360 degrés qui considère toutes les perspectives possibles, un meilleur rendu des objets (des bâtiments en particulier) est obtenu.
Le volet support mobile n’a pas été oublié par la firme de Mountain View, qui s’adresse cette fois-ci aux développeurs. Le nouveau moteur de rendu utilise WebGL (Web Graphics Library) sur les navigateurs qui le supportent.
Cela se traduit par un taux de rafraichissement de l’image plus élevé et un meilleur rendu au final. Sur les appareils mobiles, Street View affichait auparavant une image de type « fish-eye » alors qu’il s’agit maintenant d’une sphère sans distorsion de l’image.
Sur ce point, Google a probablement mis à contribution les talents et la technologie hérités de Digisfera (société acquise en octobre 2015). Il s’agissait alors de consolider ses efforts dans le domaine de la photo à 360 degrés. A cet effet, l’équipe de Digisfera avait rejoint la division en charge de Street View.
L’ergonomie n’est pas en reste. Alors que l’ancien moteur se contentait d’exploiter les boutons + et – pour zoomer, Street View adopte le tactile sur les navigateurs mobiles (il suffit maintenant de pincer pour zoomer). Les capteurs (accéléromètre et gyroscope) du smartphone sont aussi désormais exploités, de sorte qu’il suffit de faire tourner le smartphone pour se mouvoir dans l’application. Les développeurs peuvent utiliser cette possibilité dans leur application. Sur navigateurs de PC de bureau, les « X » affichés identifient désormais les prochains déplacements.
Google tente de mettre le focus sur Street View pour qu’il devienne un service à part entière et non plus seulement une fonctionnalité intégrée dans Google Maps. En témoigne, le lancement en septembre 2015 d’une nouvelle application mobile Street View sur iOS et Android.
(Crédit photo : @Google Maps – couverture des JO de Rio réactualisée)
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