Strobe et son HTML5 rejoignent les rangs de Facebook

Que ceux qui estiment que le HTML5 n’a pas d’avenir jettent la première pierre à Facebook.

Le leader des réseaux sociaux s’offre les services de Strobe, un spécialiste du domaine dont il mettra à l’oeuvre les technologies de développement et de déploiement d’applications Web à travers un large éventail de plates-formes logicielles.

Coutumier de telles acquisitions, Mark Zuckerberg multiplie les offensives du genre depuis l’intronisation de l’Open Graph et l’entrée consécutive de son site dans une « nouvelle dimension« , avait-il alors déclaré.

Au tournant, un succès certain : le successeur autoproclamé de Steve Jobs peut désormais se targuer de réunir sous son aile 800 millions d’internautes passés au régime 2.0.

Fruit de son dernier caprice, donc : le rachat, d’une start-up dénommée Strobe et fondée par un certain Charles Jolley.

Sur son blog, le fondateur de Strobe annonce une ère florissante d’opportunités pour sa société, laquelle poursuivra ses activités, à la base d’un framework HTML5 utilisable en local et des infrastructures nécessaires pour déployer les sites et les applications qui en résulteront.

Parmi les composantes intégrées au service, un module de prévisualisation dont le rôle est de reconstituer le cloud, mais sur la machine physique du développeur.

La mise en place d’une redirection par proxy agrémentera ces expériences de tests préalables d’une liberté renforcée. En effet, cet artifice contourne les limitations imposées par certains navigateurs.

En parallèle, les auteurs d’applications mobiles bénéficient d’un outil de développement dédié, qui effectue les conversions nécessaires pour obtenir un fichier binaire à publier sur l’App Store ou l’Android Market.

Mais en vertu de l’accord qui en fait le propriétaire exclusif de Strobe, le seul Facebook est désormais habilité à en faire usage.