Suez Environnement exploite le « serious gaming » sous l’angle du développement durable
Pour aider ses nouvelles recrues à intégrer les métiers et les enjeux de Suez Environnement, l’entreprise a recours à un jeu vidéo « pro » nommé Ambassador. Il vient de recevoir le prix du « Meilleur Serious Game 2011 ».
Depuis juin 2011, Suez Environnement utilise le jeu vidéo « Ambassador » pour former ses nouveaux employés et les aider à comprendre l’importance des métiers et des enjeux de l’entreprise.
Le jeu, qui s’inscrit dans la catégorie « serious gaming », est disponible aux 80 000 salariés sur le réseau interne de la firme avec des déclinaisons en 5 langues.
Développé par KTM Advance, il enchaîne les prix en Allemagne, aux États-Unis, et plus récemment en France.
Ainsi, Ambassador a remporté le prix du « Meilleur Serious Game de France 2011 » lors de la Serious Game Expo récemment organisée à Lyon.
Les ressorts du jeu vidéo, qui permettent de profondément impliquer le joueur et de créer un attachement affectif fort, sont de plus en plus utilisés dans le monde de l’entreprise.
Baptisés « serious games », ces outils de formation d’un nouveau genre « permettent notamment de s’adresser aux salariés de manière plus ludique et donc, plus motivante » affirme Suez Environnement.
Dans le cas d’Ambassador, le but est de présenter les différents métiers du groupe et de sensibiliser les salariés à l’engagement de Suez Environnement pour le développement durable, présenté comme l’un de ses avantages concurrentiels.
Il veut faire de ses employés des ambassadeurs de cette cause (d’où le nom), et ainsi les transformer en relais de communication.
Pour y arriver, le jeu propose 10 missions avec un look à la FarmVille, où le joueur/employé « endosse successivement le rôle d’expert dans le domaine de la gestion de l’eau ou des déchets » explique un communiqué de Suez.
« Il doit par exemple augmenter les rendements techniques des réseaux d’eau potable, optimiser le taux de recyclage et de valorisation des déchets ou encore intégrer la biodiversité dans la gestion des sites. »
Une vidéo de démonstration, sur YouTube :