Sun ajoute un convertisseur de macros à StarOffice
Pour convaincre les entreprises d’adopter sa suite bureautique StarOffice, Sun Microsystems a développé un convertisseur de macros Office ainsi qu’un outil d’administration.
Sun Microsystems a fait savoir qu’il allait lancer au cours de l’année 2004 une nouvelle version de sa suite bureautique StarOffice, laquelle est commercialisée au sein d’un package appelé Java Desktop System (voir édition du 17 septembre 2003). Une de ses principales innovations sera d’intégrer un traducteur de macros ? de courts programmes permettant l’exécution d’une suite de commandes d’un tableur ou d’un traitement de texte – créées par et pour Office de Microsoft, afin de pouvoir les utiliser dans StarOffice. D’autre part, il lancera cet été des outils destinés à faciliter l’administration à distance d’un parc de PC équipés de Linux et de StarOffice. Ces outils feront de même partie intégrante de Java Desktop System. Toutes ces améliorations visent évidemment à convaincre les entreprises de délaisser Office au profit de StarOffice. Et de fait, dès les débuts de StarOffice, les macros avaient été identifiées comme un frein à son adoption, en l’absence d’une solution permettant de les utiliser sans avoir à les réécrire.
Une conversion difficile
Lors de la conférence de presse de présentation de ces nouveautés, et selon des propos recueillis par Infoworld, Jonathan Schwartz, le responsable de l’activité logicielle de Sun Microsystems, a reconnu qu’il était très difficile de convertir à StarOffice les utilisateurs d’Office, notamment ceux au sein des grandes entreprises que l’on appelle les « knowledge workers » – les salariés dont le travail est d’apporter une valeur ajoutée de synthèse ou d’analyse à une grande masse d’informations, comme par exemple les financiers. Ceux-ci sont de gros consommateurs d’applications de bureautique, d’Excel en particulier dont ils ont une connaissance approfondie. Sun vise plutôt les administrations, les universités… et plus généralement les personnes qui n’utilisent qu’un nombre restreint de fonctionnalités de leurs applications de bureautique.