Pour le neuvième trimestre consécutif (voir édition du 17 avril 2003), Sun Microsystems fait état d’un important recul de son chiffre d’affaires, à 2,98 milliards de dollars contre 3,42 milliards il y a un an. Le bénéfice trimestriel ressort, quant à lui, à un faible niveau de 12 millions de dollars, contre 61 millions un an plus tôt. Des chiffres en deçà des prévisions des analystes, qui tablaient en moyenne sur un chiffre d’affaires de 3,06 milliards de dollars. Si Sun Microsystems parvient malgré tout à se maintenir à l’équilibre, c’est grâce à un programme de réduction des coûts liés aux ventes et aux frais généraux qui a été poursuivi ce trimestre. Ces coûts liés aux ventes ont ainsi diminué sur le trimestre de 16 % à 1,68 milliard de dollars contre 2,01 milliards un an plus tôt, tandis que les dépenses opérationnelles ont elles aussi baissé de 3,8 % à 1,30 milliard.
A la recherche de relais de croissanceMais c’est la régression persistante du chiffre d’affaires qui demeure préoccupante. Les raisons sont les mêmes trimestre après trimestre : bien sûr, comme tous les fournisseurs, Sun pâtit de la restriction des budgets informatiques des entreprises. A cela s’ajoutent des difficultés qui lui sont bien spécifiques : la principale est qu’il est pris en tenailles sur son coeur d’activité – les serveurs – entre d’une part HP et IBM qui le concurrencent de plus en plus durement sur le haut de gamme et d’autre part les serveurs Intel d’entrée de gamme, qui ont désormais la faveur des entreprises au détriment des serveurs Unix. Or Sun a tardé à se positionner sur ce segment et il a du mal à y trouver sa place : d’après IDC, la première génération de ses serveurs Intel, les LX50, ne s’est vendue au premier trimestre 2003 qu’à 1 292 exemplaires, ce qui représente un chiffre d’affaires de 3 millions de dollars. Mais surtout, Sun peine à trouver des relais de croissance. Sur ce dernier point, rappelons qu’il oeuvre principalement dans quatre directions : l’administration des centres de données (c’est la stratégie N1, voir édition du 10 février 2003), l’unification de ses logiciels d’infrastructure dans le cadre du projet Orion (voir édition du 27 février 2003), le lancement de nouveaux processeurs UltraSparc et, comme indiqué plus haut, le renforcement de son offre de serveurs d’entrée de gamme (voir édition du 20 mai 2003).
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