La semaine passée a été riche en annonces de la part de Sun Microsystems. Le constructeur a notamment signalé l’ouverture prochaine du code source de son Unix propriétaire, Solaris, sans toutefois indiquer à quelle échéance ni sous quelle licence le système d’exploitation sera distribué. Le modèle tarifaire a, en revanche, été précisé dans ses grandes lignes : il consistera en un abonnement dont le coût sera sensiblement inférieur à celui des deux principaux concurrents de Solaris, Windows et la distribution Linux de Red Hat. L’objectif est de populariser le système d’exploitation auprès des développeurs réalisant des applications pour les architectures x86, privilégiées par les entreprises, alors qu’il est actuellement presque exclusivement utilisé sur les serveurs Sparc de Sun. La « libération » de Solaris sera toutefois très encadrée. Le nouveau patron de Sun Microsystems, Jonathan Schwartz, a ainsi comparé le modèle de développement qui sera appliqué à la version libre de Solaris à celui qui prévaut pour Java, lequel, selon lui, est à l’origine du succès du langage de programmation. Comme pour le logiciel libre, il repose sur l’intégration de contributions de multiples partenaires. La différence est que Sun contrôle très étroitement toute évolution. Ce faisant, il garantit le statut de standard ouvert de Java. A contrario, Jonathan Schwartz estime que le modèle de développement des logiciels libres aboutit à la multiplication de versions incompatibles entre elles, comme c’est le cas pour Linux. C’est, selon lui, l’écueil à éviter pour Solaris.
Mutualiser la R&D
Une autre annonce importante a concerné la gamme de serveurs Sparc de Sun, qui fusionnera avec celle du japonais Fujitsu d’ici 2006. Cette décision n’est pas tout à fait une surprise : dès octobre 2003, des rumeurs évoquaient l’imminence d’un tel rapprochement (voir édition du 23 octobre 2003), lequel est présenté par les deux intéressés comme un prolongement logique du partenariat qui les lie depuis plusieurs années. Bien sûr, il s’agit pour les deux constructeurs de résister au déclin des serveurs Unix face aux serveurs x86, notamment en mutualisant leurs investissements en recherche et développement.
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