Pour le huitième trimestre consécutif, Sun Microsystems enregistre une baisse de son chiffre d’affaires. Ce dernier ressort, pour le trimestre clos fin mars, à 2,79 milliards de dollars contre 3,11 milliards il y a un an, ce qui représente une baisse de 10,2 %. Il est en outre inférieur au consensus des analystes financiers établi par Thomson First Call, qui tablait sur un chiffre d’affaires de 2,93 milliards de dollars. En revanche, le groupe informatique a amélioré son résultat net puisqu’il atteint l’équilibre ce trimestre alors qu’il affichait une perte de 37 millions de dollars il y a un an. C’est la conséquence d’une large restructuration qui visiblement porte ses fruits.
Moins résistant que ses concurrents
Mais la régression persistante du chiffre d’affaires n’en est pas moins préoccupante. Et elle ne peut s’expliquer seulement par une conjoncture défavorable. Certes, la situation économique mondiale affecte tout particulièrement les fournisseurs de matériels mais il semble que, parmi les constructeurs de serveurs Unix, Sun Microsystems souffre plus que les autres. A titre de comparaison, IBM a enregistré ce même trimestre clos fin mars un recul de seulement 1 % des ventes de sa division matériel, alors que le chiffre d’affaires de l’ensemble du groupe a progressé de 11 %. Dans le domaine du stockage, même EMC a retrouvé ce trimestre le chemin de la croissance. Outre cette plus grande fragilité sur son coeur d’activité, Sun peine à trouver des relais de croissance. Récemment, il a livré sa feuille de route pour les trimestres à venir. Il compte ainsi reprendre l’offensive sur le marché des serveurs 32 bits et sur celui des équipements de stockage de milieu de gamme ainsi que lancer une nouvelle version de son processeur UltraSparc dotée de la technologie multicore… (voir édition du 25 février 2003).
En retard dans les services Web
Sun tente également de donner une cohérence à son offre logicielle avec le projet Orion qui consiste à proposer un package tout intégré de logiciels d’infrastructure articulé autour de son serveur d’applications J2EE, tout en lui adjoignant une nouvelle politique tarifaire (voir édition du 27 février 2003). Les logiciels d’infrastructure sont incontestablement un secteur promis à une belle croissance. Pour IBM, cette activité a affiché, lors de cette même période, une croissance de 9 %. Sun peut-il surfer sur cette vague, en compagnie d’IBM, BEA Systems et Microsoft ? Il est permis d’en douter. Dans une note récente, le cabinet d’études Aberdeen notait que bien peu de responsables informatiques avaient été convaincu par Sun ONE Web Services Platform Developer, un package récemment lancé qui regroupe l’outil de développement et les différents logiciels serveurs de la firme (serveur d’applications, d’intégration, annuaire, portail…) comme alternative crédible aux produits d’IBM ou de Microsoft. En effet, Sun paye le prix d’être monté tardivement dans le train des services Web dont la conception revient, de fait, à IBM et Microsoft.
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