La Surface 2 Pro a de quoi créer la confusion. Tablette ou ordinateur portable ?
Microsoft a coupé la poire en deux et semble opter pour un positionnement de « PC convertible ».
Tant dans la prise en main, le bagage matériel, et le prix, cette nouvelle Surface Pro semble plus arborer les traits de caractère d’un ordinateur que d’une tablette.
ITespresso.fr a pu effectuer une première prise en main.
Même si Microsoft fait beaucoup d’efforts pour proposer un appareil emballé dans un package très classieux et peu spacieux, on se rend vite compte de la différence entre la Surface 2 Pro et ses concurrentes.
C’est d’abord une affaire de design.
Le PC hybride, car c’en est un, affiche des dimensions de 274,5 x 173,0 x 13,46 millimètres.
Il est donc un brin plus épais que le précédent modèle, mais dès sa prise en main, on se rend aussi compte qu’il est plus lourd. A bout de bras, la Surface 2 Pro pèse vite sur les muscles.
En mode tablette, la sensibilité du bouton de démarrage et sa position ont tendance à nous faire éteindre l’appareil sans faire exprès.
En conséquence, on se sent vite tenté de déployer la béquille et de poser la Surface sur un support.
Le problèm,e c’est que l’orientation de la dite béquille est clairement prévue pour un usage de type ordinateur.
Posée de cette manière, la frappe tactile sur la tablette est peu ergonomique. Finalement, cette position trouve tout son sens lorsque la Surface 2 Pro est combinée à l’un des claviers utilisables avec elle.
Pour ce test, nous sommes très vite passés à un mode PC portable grâce au type Cover 2 fourni avec notre convertible.
Le clavier semble très précis au premier abord, mais son usage peut dérouter quelques peu (notamment au niveau des clics gauche et droit du pad) tant le retour de frappe est faible.
On se demande parfois si l’on a bien tapé sur la touche ou si l’on a manqué son objectif.
A l’utilisation, la Surface 2 Pro s’avère d’une rapidité exemplaire et l’activité tactile, très fluide, en devient presque amusante au gré des tuiles de Modern UI.
Cependant, on regrettera que l’écran de l’appareil prenne si vite les traces de graisse. En quelques minutes d’utilisation, il semble déjà recouvert de peintures rupestres.
Un fait qui a au moins l’intérêt de réduire drastiquement la réflexion de lumière importante de la dalle.
Au-delà de ça, la Surface 2 Pro profite pleinement de sa configuration matérielle à la pointe de la technologie et clairement conçue pour réduire au maximum les délais de chargement.
A l’aide de son disque dur SSD (allant de 64 à 512 Go) allié à une mémoire vive imposante de 4 à 8 Go et la puissance de calcul de son processeur Intel Core i5 (Haswell), le PC hybride de Microsoft affiche une forme exemplaire.
Une forme qui se paye évidemment à la facture. Nous rappelons que le prix de la Surface 2 Pro est compris entre 879 et 1779 euros.
L’allumage complet s’exécute en environ 4 à 8 secondes selon l’état de la machine. En plein usage, le lancement et l’usage d’applications ne souffrent d’aucun ralentissement.
En termes de longévité, la batterie de ce PC convertible tient approximativement ses promesses.
Comptez environ 8 heures d’autonomie en navigation Web Wi-Fi permanente, et une heure de moins en regardant de la vidéo en local.
De son côté, le stylet livré avec la Surface 2 Pro jouie d’une belle précision. Les nombreux niveaux de pression gérés donnent l’impression d’écrire avec un stylo feutre.
On repassera donc pour la grande littérature manuscrite, mais c’est amplement suffisant pour des professionnels écrivant des notes très régulièrement ou dessinant des schémas.
Faire le test de la Surface 2 Pro sans aborder celui de Windows 8.1 ne serait pas professionnel tant les deux sont complémentaires.
En effet, les précédents modèles de Surface ont pâti de leur système d’exploitation, que ce soit sur Windows RT ou Windows 8.
La nouvelle interface portée par Microsoft, Modern UI, développée pour des usages tactiles, a écœuré pas mal d’utilisateurs qui ont été pris de court par l’évolution des usages proposée par la firme de Redmond.
Les utilisateurs ont ainsi régulièrement réclamé le retour d’un bouton « Démarrer » permettant un passage plus aisé entre Modern UI et l’interface classique de Windows, ou tout simplement d’améliorer l’accès aux paramètres systèmes, programmes installés, ou à l’arrêt de la machine.
Microsoft a écouté… ou presque.
Avec Windows 8.1 qui équipe la Surface 2 Pro, le bouton « Démarrer » est de retour. Sur Modern UI, il n’est pas apparent, si bien que pour atteindre le bureau classique, il faudra à nouveau en passer par la tuile « bureau ».
Un bouton Windows est toutefois présent sur le cadre de l’écran.
Celui-ci représente la fenêtre « Window »s de la même manière que le bouton « Démarrer », et si aucune application n’est lancée en tâche de fond, il renvoie par défaut vers l’interface classique (Windows 7).
De là, le bouton « Démarrer » devient vraiment apparent. Lorsque l’utilisateur clique dessus, il peut ainsi faire apparaître Modern Ui.
Une pression maintenue fait quant à elle apparaître la plupart des options de l’ancien bouton « Démarrer ».
Il devient ainsi facile d’arrêter sa machine, d’accéder aux paramètres, aux outils.
Cependant, le menu est d’une apparence grise très simpliste et peu visuelle, sans icônes. La navigation à l’intérieur est très peu intuitive, si bien que pour retrouver ses programmes on préférera repasser par Modern UI.
Microsoft persiste ainsi dans sa volonté d’amener l’utilisateur vers des usages plus proches du tactile, même si quelques efforts sont fait pour que la transition s’effectue de manière plus progressive.
Parallèlement, Modern UI devient tout de même plus accessible grâce à de nouvelles fonctionnalités permettant, en outre, une personnalisation plus poussée de l’environnement.
L’utilisateur peut ainsi profiter de meilleurs déplacements des tuiles, il peut choisir leurs tailles à l’écran, renommer les groupes d’applications, gérer la taille des fenêtres en écran partagé…
Les Plus | Les Moins |
–> Mode PC convertible efficace | –> Mode Tablette décevant |
–> Rapidité de lecture et d’écriture | –> Coût très élevé |
–> Précision du stylet pour les tâche graphiques | –> Autonomie moyenne |
–> Retour du bouton démarrer | –> mais pas conforme aux attentes |
–> Meilleure personnalisation du bureau |
——–Quiz——–
Quelles sont vos connaissances à propos d’Intel ?
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Crédit photos : Thibault Deschamps pour ITespresso.fr / Microsoft
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