Un quiproquo sur les premières retombées commerciales, divers problèmes liés aux haut-parleurs ou encore au clavier Touch Cover : les tuiles n’ont pas épargné la Surface Windows RT, première escarmouche de Microsoft sur le marché des tablettes.
Malgré ces accrocs, Steve Ballmer garde le cap.
Le CEO de Microsoft veut croire au potentiel d’un produit qui pourrait toucher à la fois le grand public mais aussi les entreprises.
Intégration simplifiée au sein des parcs informatiques, environnement déjà répandu sur les postes de travail : la marque Microsoft semble garante d’un retour sur investissement, moyennant un coût d’acquisition de 489 euros (589 euros avec le clavier).
Le premier contact avec la version Windows RT de Surface (la version Windows 8 reposant sous l’architecture microprocesseur ARM) est lui aussi rassurant : l’armature du châssis inspire la confiance, au même titre que le système de béquille, y compris au niveau des charnières latérales.
Quant à l’incurvation de la coque, elle améliore la prise en main et l’intégration des différents ports d’entrée-sortie.
Certes, le produit est relativement lourd (plus de 600 g) et épais (9,4 mm), mais Microsoft compense cet embonpoint avec un clavier ultra-fin qui fait également office de housse, se fixant à la tablette via une connecteur magnétique.
Pour 100 euros TTC au catalogue des options, l’on a droit à l’alternative entre un modèle « traditionnel » et un autre à touches sensitives, qui nécessite un peu de prise en main.
La Surface RT a cette particularité de s’articuler autour d’un processeur ARM : le Nvidia Tegra 3, celui-là même qui équipe certaines tablettes Android, mais aussi des smartphones.
Un composant issu de l’univers de la mobilité, embarqué dans un terminal mobile, quoi de plus naturel ? Pour autant, c’est là un signe fort de la déchéance du tandem « Wintel » (Microsoft et Intel).
En contrepartie au délaissement de l’architecture x86, certaines fonctionnalités ne sont pas accessibles. C’est le cas du Bureau Windows.
Le système d’exploitation en est d’autant allégé et pourtant, sur le modèle passé entre nos mains (commercialement indiqué à 64 Go de mémoire interne), il n’occupe pas moins de 18 Go !
Reste que le stockage est extensible par le biais d’une carte microSD(HC) d’une capacité allant jusqu’à 32 Go.
Dans cette lignée, le produit affiche une configuration qui semble prêter à la productivité en mode multitâche : 2 Go de RAM, un port USB 2.0 utilisable notamment avec une souris, une sortie microHDMI, un OS démarré en moins de 30 secondes, 10h d’autonomie pour la batterie…
Centre d’action, l’écran IPS de 10,6 pouces (1366 x 768) a bénéficié d’une attention particulière. Le rendu est clair, équilibré, avec d’excellents angles de vision.
Le choix d’un revêtement brillant accentue les reflets et diminue d’autant la lisibilité, mais au premier abord, l’expérience visuelle reste agréable.
Le talon d’Achille demeure l’offre logicielle. En attendant – pour janvier 2013 – la Surface Pro sous architecture microprocesseur x86 (de l’Intel Atom « Clover Trail »), il est impossible d’utiliser des applications Windows 7.
La systématisation du développement en HTML5 a stimulé l’initiative des développeurs, mais les applications portées en natif sur l’architecture ARM ne sont pas encore légion sur le Windows Store.
Elles se révèlent aussi bien plus chères que leurs équivalents sur iOS et Android.
A ce stade, en termes d’expérience utilisateur, s’y retrouveront essentiellement les possesseurs de Windows Phones (environ 2% du marché des smartphones au baromètre de Gartner).
Et pour cause : qu’il s’agisse de l’interface aux couleurs bariolées, des tuiles dynamiques à actualisation automatique ou des outils de synchronisation avec divers services Web, une continuité s’instaure.
Il convient d’acquérir quelques réflexes, orientés tout particulièrement autour de la touche tactile centrale (marquée du logo Windows) ou des menus jaillissant par glissement latéral.
La résultante : un simili-multitâche qui permet de consulter plusieurs applications simultanément et d’y lier plus aisément certains services.
Il est plus dommageable que la suite bureautique requière une transition vers l’interface de type bureau.
Le basculement est rapide, mais pas transparent. Et il devient difficile de travailler sans souris, l’ouverture de certains éléments (en premier lieu, les notifications) requérant véritablement des doigts de fée.
Des premières impressions à agrémenter d’un test plus approfondi. En attendant, voici un tour d’horizon en photos.
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