Engagé dans une révision stratégique de ses activités avec un double objectif de réduction des coûts et de rentabilisation des actifs, Symantec prévoirait une coupe sombre dans sa masse salariale, à hauteur de 1700 postes.
En quête d’une nouvelle agilité sur un marché de la sécurité IT à la conjoncture évolutive, l’éditeur américain avait donné le ton au début de l’année.
Outre des lignes de produits redessinées, la fusion de certaines activités, la révision du modèle de distribution et un plan de rachat d’actions, la feuille de route faisait état de licenciements.
Le premier remaniement avait touché le top management : Steve Bennett, investi en juillet 2012 au poste de P-DG en remplacement d’Enrique Salem, s’est concentré sur sa fonction de CEO, laissant la présidence à Dan Schulman, membre du conseil d’administration depuis l’an 2000.
D’ici la fin de l’exercice fiscal 2014 débuté le 30 mars dernier, les réductions de masse salariale auront concentré une enveloppe de 200 à 250 millions de dollars.
All Things Digital, qui s’appuie sur les témoignages concordants de plusieurs sources « proches du dossier », évoque une première vague en juin, avec 1000 emplois sur la sellette.
Une charrette de 700 postes supplémentaires serait prévue pour le mois de juillet, portant l’étendue de cette coupe sombre à 8% d’un effectif qui compte quelque 21 500 collaborateurs.
Symantec en aurait déjà notifié certains de ses employés, le remaniement ayant débuté en parallèle, pour l’heure au compte-gouttes (10 millions de dollars de charges).
L’éditeur ne confirme pas l’information. Un porte-parole évoque « une spéculation pure », mais ne dément pas pour autant formellement, rappelant que le Directeur général Steve Bennett avait annoncé la couleur en mai.
Lors d’une conférence téléphonique avec les investisseurs, le dirigeant avait clairement évoqué sa volonté de rationaliser l’organigramme de la société, en supprimant 30 à 40% des postes de cadres.
« Trop de postes à responsabilité, avec de nombreux chefs d’équipe qui gèrent moins de 5 employés, cela nuit à la communication au sein de l’entreprise« , avait-il expliqué.
En 2012, Symantec a conservé la tête d’un marché mondial de la sécurité IT en croissance de 7,9%, mais n’a enregistré qu’une maigre hausse de son chiffre d’affaires : +2,6% à 3,75 milliards de dollars, quand son concurrent McAfee (Intel), avec 1,68 milliard de dollars, progresse de 37%.
L’éditeur estime néanmoins posséder les actifs, les réserves et les compétences nécessaires, mais reconnaît ne pas avoir su les mettre à contribution.
Le discours s’oriente désormais sur la création de valeur, pour adresser des signes positifs aux investisseurs, avec un effet immédiat sur le titre boursier de Symantec, qui s’affichait, hier en fermeture de séance à Wall Street, à 22,49 dollars (+1,4%).
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