Synology RS814+ : le NAS en rack évolue avec l’entreprise
Évolution du modèle RS812+ dans la gamme de NAS Synology RackStation, le RS814+ est mieux doté que son prédécesseur et plus véloce, notamment en lecture.
Cloud et virtualisation, mobilité des salariés, approches multisites et continuité d’activité : face à l’évolution complexe du stockage réseau en entreprise, Synology donne du volume à son offre de NAS (« Network-attached storage »).
Nouveau venu au catalogue, le modèle RackStation RS814+. Cette évolution du RS812+ (série 2012) s’enrichit de deux interfaces Ethernet Gigabit (soit 4 au total), intègre le support de l’USB 3.0 (3 ports), bénéficie d’une capacité de mémoire vive doublée en standard (2 Go, extensible à 4 Go) et embarque une nouvelle version du système d’exploitation résident, DiskStation Manager (5.0).
Légèrement plus énergivore que son aîné (50 W contre 46 W) et d’un niveau sonore comparable (25,1 dBA), le RS814+ est surtout plus performant, tout particulièrement en lecture : de 202 Mo/s en environnement RAID 5 sous Windows, on passe à 330 Mo/s. La différence est moins sensible en écriture, de 175 Mo/s à 196 Mo/s.
Toujours au format 1U, la capacité maximale de stockage n’évolue pas : 16 To, à raison de 4 To par volume en EXT4, sur 4 baies. Le port eSATA à 3 Gbit/s situé à l’arrière de l’appareil permet néanmoins la connexion d’une unité d’extension optionnelle (RX410) qui accueillera jusqu’à 4 disques complémentaires, en 3,5 ou en 2,5 pouces avec visserie adaptatrice. Soit un maximum de 32 To, idéal pour un effectif de PME, dans un cadre d’exécution multitâche et collaboratif.
Transition vers le cloud
Pour mettre plus efficacement les données au service des applications métiers, le RS814+ s’intègre dans les environnements Active Directory et dispose de connecteurs logiciels qui facilitent la sauvegarde vers et depuis le cloud, d’autres NAS ou encore des périphériques externes. D’une génération à l’autre, le processeur n’évolue pas : il s’agit toujours d’une puce Atom bicoeur à 2,13 GHz). Synology n’a pas non plus ajouté de connecteur d’extension PCIe, ce qui compromet l’installation d’une carte d’interface complémentaire, typiquement du 10 GbE.
Hormis le « hot swap » (disques échangeables à chaud) et la prise en charge du RAID, les quatre interfaces Ethernet Gigabit permettent d’optimiser les performances par agrégation de liens (« teaming ») ou basculement automatique (« failover ») en cas de défaillance. La redondance s’applique aussi aux deux ventilateurs système.
Implémenté en version 5.0, l’OS DiskStation Manager propose toujours une compatibilité VMware, Citrix et Microsoft Hyper-V, idéale pour monter une alternative aux architectures SAN (« Storage area network »). Les autres améliorations au niveau logiciel portent sur l’interface graphique, optimisée pour les écrans tactiles et désormais compatible, grâce à des graphismes vectoriels, avec la définition UltraHD.
Les applications issues du Package Center (logithèque rattachée aux NAS Synology) supportent désormais le mode plein écran et les notifications via leurs icônes. DiskStation Manager 5.0 inclut aussi des passerelles vers plusieurs solutions de stockage en ligne (Dropbox, Google Drive), des réseaux sociaux (Facebook, Google+) et YouTube. Sa meilleure gestion des pools de stockage permet de gérer plus efficacement la montée en capacité jusqu’à plusieurs pétaoctets (1015 octets).
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Crédit photos : Synology