Systèmes de signature unique : un risque pour les entreprises
Selon RSA Security, les systèmes de single sign-on doivent être associés à une authentification forte pour assurer la sécurité des accès.
Les entreprises courent un énorme risque en ne chiffrant pas les mots de passe pour les systèmes utilisant une signature unique (single sign-on ou SSO), selon un spécialiste de la sécurité.
Une étude de RSA Security révèle que les entreprises apprécient la facilité d’usage de la technologie ESSO (enterprise single sign-on) car elle réduit le nombre de recours au service d’assistance. Néanmoins, s’inquiète RSA, seulement 11 % des organisations utilisant ESSO l’associent à un système d’authentification forte.
« Les demandes de changements de mots de passe exigent actuellement des ressources IT considérables, ce qui constitue un centre de coûts pour les sociétés britanniques », explique Tim Pickard, porte-parole de RSA Security. « Cependant, les entreprises doivent également être conscientes des implications en termes de sécurité. »
Selon RSA, cette tendance ne devrait pas s’améliorer : 40 % des entreprises interrogées envisagent d’implémenter ESSO dans les deux prochaines années mais seulement un quart prévoit d’utiliser la technologie en association avec un système d’authentification forte. « L’implémentation de la technologie ESSO doit s’accompagner de la mise en place d’une authentification forte afin de vérifier l’identité de l’utilisateur sans risque de compromission », conseille Tim Pickard.
Des coûts pouvant s’élever jusqu’à 1,5 million de dollars par an
L’étude de RSA souligne que les technologies d’authentification forte les plus utilisées actuellement sont les jetons matériels synchronisés, suivis des systèmes de smart cards. Selon un autre rapport de Gartner, jusqu’à 30 % de l’ensemble des demandes d’assistance concernent des mots de passe oubliés, qui coûteraient aux entreprises jusqu’à 1,5 million de dollars par an en ressources IT.
(Traduction d’un article de VNUnet.com en date du 31 mai 2006)